La Coupe Arabe 2025 distribuera 36,5 millions de dollars aux sélections participantes. C’est plus que la CAN, pourtant compétition phare du football africain, dont le total des primes tourne autour de 32 millions de dollars.
Les organisateurs qataris ont confirmé cette dotation record, qui place la Coupe Arabe parmi les tournois régionaux les mieux rémunérés au monde. La hausse est notable par rapport à l’édition précédente et renforce l’attractivité financière de l’épreuve.
Un enjeu sportif plutôt que financier
À l’inverse, la CAN reste moins généreuse. En 2023, le vainqueur a touché 7 millions de dollars, le finaliste 4 millions de dollars, les demi-finalistes 2,5 millions de dollars puis des montants dégressifs jusqu’aux équipes éliminées en phase de groupes. Malgré son prestige, l’enveloppe totale reste inférieure à celle annoncée pour la Coupe Arabe.
Sportivement, la CAN conserve toutefois un poids incomparable. C’est le tournoi continental majeur, suivi par toute l’Afrique et au-delà, avec un niveau de compétition et un héritage historique bien supérieurs à ceux de la Coupe Arabe, qui demeure un rendez-vous régional sans impact sur le classement FIFA.
Cette différence met en lumière deux réalités à savoir des ressources financières considérables du côté du Qatar, et une CAF encore limitée dans sa capacité à augmenter ses primes. Un contraste qui relance le débat sur l’évolution économique des grandes compétitions africaines.
