Madjid Bougherra a misé sur des joueurs incapables aujourd’hui de faire la différence au plus haut niveau. Dans sa liste, plusieurs vétérans et éléments vieillissants dont Yacine Brahimi ou encore Yassine Benzia ont montré leurs limites. L’équipe nationale a ainsi manqué de rythme, d’impact et de fraîcheur, se retrouvant piégée par un effectif construit davantage par défaut que par ambition sportive.
Un choix de joueurs qui interroge
Au-delà du profil des joueurs, leur état de forme a sauté aux yeux. Certains, déjà au crépuscule de leur carrière, n’ont jamais pu suivre l’intensité imposée dans cette Coupe arabe. Le public algérien, habitué à voir une sélection dynamique et engagée, a découvert une équipe essoufflée, irrégulière, sans leader sur le terrain. L’Algérie a logiquement payé ces choix discutables, avec une élimination précoce qui laisse un goût amer.
Des changements qui ont aggravé le chaos
Les décisions prises sur le banc n’ont rien arrangé. Les remplacements opérés par Bougherra ont ajouté de la confusion plutôt que de redonner de la clarté au jeu. À aucun moment, la gestion des temps forts comme des temps faibles n’a permis d’inverser la tendance. En conséquence, une équipe désorganisée, fragile mentalement, et abandonnée à des choix techniques qui manquaient de cohérence.






