Prévu pour le 13 septembre, le championnat congolais de Ligue 1 ne démarrera pas à la date annoncée. La FECOFOOT, contrainte par l’indisponibilité des stades, a repoussé le lancement de deux semaines.
La Fédération congolaise de football n’a eu d’autre choix que de céder au réalisme : impossible d’ouvrir une saison sans terrains disponibles. En accord avec les seize clubs de l’élite, le coup d’envoi est donc fixé quinze jours plus tard. Derrière ce report se cache une problématique récurrente : l’absence d’autorisations officielles du ministère des Sports pour accéder aux stades.
Un casse-tête administratif qui pèse lourd sur l’organisation. Les clubs, eux, rongent leur frein. Tous affirment leur envie de jouer, insistant sur l’importance du football pour une jeunesse congolaise qui attend son championnat comme une respiration.
Le plan B d’Ignié
Face à l’incertitude, la FECOFOOT prépare déjà un plan de secours. Le Centre Technique d’Ignié pourrait accueillir les premières journées si les stades restaient inaccessibles. Une solution d’urgence qui témoigne de la gravité de la situation.
En attendant, les équipes prolongent leur préparation, partagées entre frustration et résignation. La balle est désormais dans le camp des autorités : sans feu vert rapide, la saison pourrait commencer sur un terrain… d’improvisation.
