La Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) a tranché : le championnat national de Ligue 1 reprendra le 13 septembre. Une décision attendue, tant l’incertitude pesait sur les clubs, privés de compétition depuis de longs mois.
Après plusieurs semaines de doutes, la FECOFOOT a mis fin aux spéculations. Le président de l’instance a rencontré les dirigeants de Ligue 1 pour balayer les zones d’ombre. Administratif, financier, infrastructures : tout a été mis sur la table dans une discussion qualifiée de « constructive ».
Résultat : la reprise est fixée au 13 septembre. Un soulagement pour les clubs, mais avec un bémol : si les stades ne sont pas ouverts à temps, les conséquences seront lourdes. La FECOFOOT l’a martelé, il ne peut y avoir de football sans terrain.
« Nous avons écrit et nous attendons la réponse. Si les stades ne sont pas ouverts le 13 septembre, on tirera tous les leçons et les conséquences », a déclaré Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fédération Congolaise de Football.
Des clubs inquiets mais rassurés sur le plan financier
L’absence de compétition menaçait d’asphyxier les clubs. Sans championnat, impossible d’attirer des sponsors, et donc de survivre. La FECOFOOT en est consciente et a promis d’apporter un soutien financier immédiat, via un préfinancement des frais d’engagement.
Les équipes engagées en compétitions internationales, tout comme la sélection nationale, étaient les plus exposées à ce manque de rythme. La reprise tombe donc à point nommé : le Congo retrouve enfin son championnat, et avec lui, l’espoir d’un football en mouvement.