Chelsea a clôturé sa saison 2024-2025 en beauté avec un sacre mondial, ce dimanche 13 juillet 2025. Au terme d’une campagne mouvementée, marquée par les blessures, les remises en question, les critiques et de profonds changements, le club londonien a su inverser la tendance.
Vainqueur de la Ligue Europa Conférence puis du Mondial des clubs, Chelsea achève l’exercice sur une note éclatante, après plusieurs moments d’instabilité. Retour sur une saison aussi éprouvante que glorieuse.
Des débuts chaotiques
Tout n’a pourtant pas été rose. Nommé à l’été 2024, Enzo Maresca, disciple de Pep Guardiola, hérite d’un effectif jeune, cher mais encore instable. Son idée jeu, très orientée possession, peine à convaincre dans un premier temps. Trop prévisible, souvent inoffensif dans les 30 derniers mètres, Chelsea alterne le bon et le médiocre en championnat.
Les absences prolongées de Christopher Nkunku et Reece James, les tâtonnements en défense centrale, et les doutes autour de Nicolas Jackson en pointe contribuent à nourrir les critiques. Les bleus, deuxième avec seulement trois points de retard sur Liverpool à la mi-décembre, sont passés sixième après la 33e journée, à 22 points du leader, Liverpool.
La reconstruction silencieuse
Mais dans l’ombre, quelque chose se construit. Maresca s’appuie sur un noyau solide : Cole Palmer, transfuge de Manchester City, devient rapidement le leader offensif de l’équipe. Même s’il a connu un long moment “sans ” comme son équipe, avec sa créativité, ses dribbles, il enchaîne les performances majuscules. Moises Caicedo, discret mais omniprésent, stabilise le milieu aux côté de Enzo Fernández.
Le style de jeu s’affine, les automatismes s’installent, et Chelsea commence à enchaîner les victoires. La montée en puissance est discrète mais réelle.
Une quatrième place méritée
En Premier League, Chelsea termine 4e avec 69 points, validant son retour en Ligue des champions. C’est leur meilleur classement depuis 2021-2022. Une performance saluée, surtout au vu du début de saison tumultueux.
L’équipe a trouvé un équilibre entre rigueur tactique, jeunesse et talent. Palmer finit meilleur buteur du club (15 buts en PL), Caicedo, leader aux statistiques défensives, et Marc Cucurella, inattendu, devient un atout clé du système hybride de Maresca.
L’explosion européenne
Qualifié en UEFA Conference League, Chelsea fait mieux qu’assurer. Après avoir éliminé le Legia puis Djurgärden, les Londoniens survolent la finale face au Real Betis (4-1).
Un mois plus tard, Chelsea écrit une page d’histoire. Invité au nouveau Mondial des Clubs élargi, le club bat Fluminense en demi-finale grâce a un doublé de Pedro, puis domine le Paris Saint-Germain 3-0 en finale. Palmer, encore lui, y inscrit deux buts et offre une passe décisive. Les Blues deviennent le premier club anglais à remporter tous les trophées européens et mondiaux.
Et maintenant ?
Chelsea aborde l’été 2025 avec ambition. Qualifié pour la Ligue des champions, auréolé de deux titres prestigieux, et avec un effectif jeune et soudé, le club semble prêt à redevenir un géant d’Europe.
Après tant de saisons de déception, de projets avortés, et de chaos interne, Chelsea a enfin trouvé une direction claire. Et si la tempête fut longue, les Blues ont montré qu’en 2025, c’est en patrons qu’ils veulent régner à nouveau.
