Dans un revirement inattendu, la Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement homologué le stade de l’Indépendance de Bakau pour accueillir le match entre la Gambie et l’Algérie (le samedi 3 mai 2025 à 15h00 GMT), comptant pour le dernier tour qualificatif du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025.
Cette décision intervient à la suite d’une inspection menée le 9 avril par une délégation de la CAF, à l’issue de laquelle une homologation provisoire a été accordée. Dans une lettre datée du 11 avril, l’instance continentale a salué les améliorations apportées à la pelouse, autorisant ainsi l’organisation de deux rencontres majeures sur cette pelouse.
Une décision qui interroge
Cette homologation a surpris plus d’un observateur. En effet, tout laissait penser que cette rencontre se jouerait sur terrain neutre d’autant qu’il y a encore quelques semaines, le stade de l’Indépendance de Bakau avait été refusé par la CAF pour non-conformité aux standards internationaux. La sélection gambienne avait donc été contrainte de disputer les matchs de qualification à la Coupe du Monde 2026 hors de ses frontières
Mais voilà que, face à l’Algérie, la situation se débloque soudainement, comme par enchantement.
L’Algérie, une équipe qui dérange ?
Ce n’est pas la première fois que des stades sont homologués au dernier moment lorsqu’il s’agit de recevoir l’Algérie. En éliminatoires de la Coupe du Monde, plusieurs sélections – à l’instar du Botswana, du Mozambique ou de la Guinée – ont dû jouer leurs rencontres “à domicile” sur terrain neutre, souvent au Maroc ou en Égypte, faute d’infrastructures aux normes. Mais lorsque l’adversaire s’appelle Algérie, la CAF semble redoubler d’efforts pour valider des stades in extremis, après des inspections express et des dérogations saluées.
Deux poids, deux mesures ?
La sélection algérienne n’est pas seulement confrontée à des décisions inattendues en matière d’infrastructures. Le choix des horaires pose également question. Lors des éliminatoires précédentes, l’Algérie a été contrainte d’affronter le Botswana à 14h00, en plein mois de Ramadan. Quelques jours plus tard, ce même Botswana recevait la Somalie à 20h00, dans des conditions bien plus clémentes.
Faut-il y voir une simple coïncidence ? Ou l’Algérie dérange-t-elle au point de susciter des décisions qui, volontairement ou non, rendent sa tâche plus difficile ?
L’Algérie, seule face à tous…
Entre stades à la limite du réglementaire, horaires défavorables et arbitrages parfois controversés, les sélections et clubs algériens engagés dans les compétions africaines, semblent souvent jouer contre plus que leur adversaire du jour. De quoi alimenter les interrogations sur l’équité du traitement réservé aux Algériens.
