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CHAN 2024 – Ouganda : « L’objectif a changé », Morley Byekwaso et les Cranes visent désormais loin

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Héroïques, les Cranes de l’Ouganda ont validé une qualification historique pour les quarts du CHAN 2024 après un nul arraché avec bravoure face à l’Afrique du Sud. Portée par un groupe en pleine confiance, l’équipe de Morley Byekwaso veut désormais écrire une page encore plus grande de son histoire.

C’est une petite révolution à Kampala : pour la première fois de son histoire, l’Ouganda atteint les quarts de finale du CHAN. Un nul suffisant, arraché avec les tripes, et un symbole de résilience après une entrée ratée dans la compétition. Morley Byekwaso, le sélectionneur, ne cache pas son soulagement : « Oui, nous y avons cru, et nous y sommes enfin ». Longtemps moqués pour leur manque de maturité dans les phases finales, les Cranes ont montré un tout autre visage.

Cette qualification n’est pas due au hasard. Le coach insiste sur la transformation mentale de son groupe depuis la première défaite contre l’Algérie : « Notre première défaite au début du tournoi a été douloureuse, mais nous avons persévéré […]. Comme je le dis toujours, il y a toujours une raison à tout. Nous étions en tête du classement, et nous voilà, après la phase de groupes, en attente de notre prochain adversaire. » L’Ouganda a grandi.

Okello repositionné, confiance retrouvée

L’un des artisans de cette réussite se nomme Allan Okello. Placé à un poste plus axial, il a dynamisé tout le jeu. « Nous avons fait jouer Allan Okello à un poste différent […] car nous savons qu’il est plus productif à ce poste », explique Byekwaso. Encore perfectible dans la gestion des temps forts, le staff l’admet, mais le talent brut est là. Et le CHAN est parfois une révélation plus qu’un aboutissement.

Face à la pression, l’équipe s’est même payé le luxe de s’en remettre à son capitaine lorsqu’il fallait convertir un penalty décisif : « Oui, c’est pourquoi nous l’avons choisi comme capitaine ; il a eu le courage […] de tirer ce penalty décisif, et il l’a fait. » Une prise de responsabilité saluée par tous, symbole d’un groupe libéré.

Un nouveau cap, de nouvelles ambitions

L’objectif a changé. Le sélectionneur le dit sans détour : « Notre premier objectif était de sortir du groupe pour la première fois de notre histoire, mais l’objectif a changé. Nous avons un autre match samedi, donc après l’excitation, nous retournons à l’entraînement avec un nouveau vocabulaire, une nouvelle motivation et une nouvelle approche », a-t-il confié. Désormais, les Cranes ne veulent plus seulement participer : ils veulent marquer le CHAN de leur empreinte. Le discours a évolué, le vocabulaire aussi. Place aux ambitions : faire tomber un gros samedi, Sénégal, Soudan ou Congo, et rêver plus grand.

Certes, quelques absences pèseront. Joel Serunjoji était déjà forfait, Hillary Mukundane sera suspendu. Mais Byekwaso veut rester positif : « Je pense que nous avons quelqu’un qui jouera à son poste, car j’ai confiance en tous les joueurs. » Une équipe soudée, un technicien inspiré, et un pays entier qui commence à rêver tout haut. Et si finalement, le plus dur était déjà fait ?


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