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CHAN 2022 – Groupe E (Niger) : « Aller le plus loin », Harouna Doula

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Qualifié pour la deuxième fois de suite en phase finale d’un CHAN, le Niger arrive en Algérie avec de réelles ambitions. Quart de finaliste en 2011, le Mena A’ a bien l’intention de marquer encore l’histoire. Un objectif affiché par le sélectionneur du Niger, Harouna Doula, qui rêve d’aller loin.

Au terme du stage de préparation de l’équipe en Tunisie, le technicien nigérien s’est confié à Africa Foot United dans une interview exclusive.

Vous venez d’achever votre stage de préparation en Tunisie avant d’entamer le CHAN 2022. Quel enseignement tirer de vos trois matchs amicaux ?

« Merci de l’opportunité que vous m’offrez pour dresser le bilan de ce stage de préparation ponctué d’un tournoi pré CHAN de trois matches. Dans l’ensemble, tout s’est très bien déroulé dans un cadre et conditions idéales de préparation avec toutes les commodités et climat très proches du cadre de compétition. Bilan global : 11 jours de préparation ( terrain, salle musculation, soins et récupération, réunions), 3 matches d’appuis, deux nuls, une défaite ».

Vous aviez plusieurs fois souligné un manque de coordination entre le milieu et l’attaque de votre équipe. Quelque chose a-t-il changé face à la Mauritanie pour votre dernier match amical ?

« Il faut dire que ces matches ont d’abord permis une revue d’effectif pour aller vers une équipe type à même de garantir la mise en place d’une équipe compétitive, de donner assez de temps de jeu a tout l’effectif tout en restant compétitif. Les deux premiers étaient prometteurs. Sur le 3ème, l’équipe a connu des moments difficiles et incompréhensibles de flottement et errements qui ont été fatales. La réaction n’ayant pas été à la hauteur des attentes. Néanmoins, des réelles espérances et possibilités existent pour jouer un gros coup dans cette compétition ».

En trois matchs de préparation, le Niger n’a inscrit le moindre but. Ça vous inquiète ?

« 0 but en trois matchs, oui ça craint mais des possibilités existent. La compétition reste la compétition, un autre contexte, les amicaux on répète des gammes ».

Il y a-t-il de quoi dire aujourd’hui que le Mena A’ est prêt pour le CHAN ?

« Je crois que le groupe a très bien travaillé et nous sommes fin prêts pour en découdre, avec la dernière phase de régénération et des petits soins avant de se lancer à la conquête ».

Vous entamez la compétition par le Congo le 20 janvier. Comment entrevoyez-vous cette confrontation ?

« D’abord faire une bonne et grosse rentrée synonyme de qualif avant de confirmer à la 2 e journée, pas de raté possible ».

Vous étiez en quart de finale en 2011, éliminés à la dernière journée en 2020. Quels sont cette fois-ci vos objectifs pour cette édition en Algérie ?

« Faire forcément mieux après plusieurs éditions ratées, 2016 et 2021, aller le plus loin ».

Certains observateurs vous présentent comme le facteur X de cette équipe, au regard de votre expérience et vos vécues avec les équipes nationales du Niger. Qu’en pensez-vous ?

« Il faut voir plusieurs facteurs X comme, d’abord, l’Etat pour les moyens et la volonté, l’instance fédérale, ce sont des facteurs non négligeables qui conditionnent forcément les résultats et l’engagement, la capacité du groupe, donc acteur principal. C’est sur tout cela que nous nous basons ».

Le stage de Tunis vous a-t-il permis d’avoir déjà une idée de votre 11 type qui va aborder le premier match de ce CHAN ?

« Bien sûr que oui ! Je suis fixé sur un groupe de départ. Mais nous pensons que tout le groupe est prêt pour le même et unique objet, donc nous comptons sur l’ensemble de l’effectif ».

Quel est l’état d’esprit actuel de votre groupe après ce stage ?

« Très bon état d’esprit, stage sans heurts et surtout sans blessures majeures ».

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