Au terme d’un match fou, les “Sang et Or”, suite à un penalty approuvé par la VAR et transformé par Yassine Meriah, ont eu le dernier mot face à des Etoilés qui refusaient, eux aussi, de perdre.
Pour Miguel Cardoso et ses joueurs, une victoire au classico, ce soir contre l’Etoile du Sahel, avait son lot d’importance à six jours de la finale aller de la Champions League face à Al Ahly du Caire, le samedi 18 mai à Tunis à partir de 19h00 GMT.
Les Espérantistes qui restaient sur une défaite en championnat devant le Stade Tunisien et une élimination en Coupe de Tunisie par le club divisionnaire l’OC Kerkennah, devaient rassurer leurs supporters, mais aussi, et surtout, se rassurer eux mêmes. Sauf qu’ils sont tombés sur un adversaire aussi déterminé, l’Etoile du Sahel, venue à à Radès avec l’ambition de gagner, également.
Par ailleurs, ce sont les visiteurs qui ont ouvert la marque par le biais de Raki Aouani (13’). Un but encaissé assez tôt qui ne perturba pas pour autant les plans du coach “sang et or” Miguel Cardoso. A peine cinq minutes après, Ghailane Chaâlali servit sur un plateau Rodrigo Rodrigues dans le dos des défenseurs et l’avant-centre brésilisien de terminer le travail, signant le but de l’égalisation (18’).
Et ce n’est pas fini…
La deuxième mi-temps a été aussi disputée que la période initiale, à l’image d’un match fou. Un classico qui a tenu ses promesses, tenant en haleine tous ceux qui l’ont suivi.
On jouait la 59’ quand la donne a de nouveau changé : Houssem Ghacha, suite à une jolie action collective, donna de nouveau l’avantage aux “Sang et Or”. Et ce n’est pas fini. Quelque minutes après, c’était autour de Saleh Barhoumi d’égaliser pour l’Etoile du Sahel (68’).
Et alors que les deux protagonistes de ce classico refusaient de perdre, suite à un penalty approuvé par la VAR et transformé par Yassine Meriah à la 84’, ce sont les “Sang et or” qui ont eu le dernier mot.
Une victoire venue à point nommé pour Miguel Cardoso et ses hommes dont le moral a été fortement atteint ces derniers jours. N’empêche, si l’Espérance de Tunis veut prendre option à la manche aller de la finale de la Ligue des champions, Yassine Meriah et ses camarades de la défense doivent revoir sérieusement leur copie.