CAN U17 Maroc 2025 Foot : Douze ans après leur duel mémorable, les Éléphanteaux de Côte d’Ivoire retrouvent les Lionceaux du Maroc pour une demi-finale de la CAN U17 pleine de promesses. Le sélectionneur ivoirien, Bassiriki Diabaté, préfère regarder vers l’avenir plutôt que de s’attarder sur le passé, pour mieux aborder cette rencontre.
Ce mardi soir, le stade El Bachir de Mohammédia sera le théâtre d’une affiche alléchante entre deux belles formations de la CAN U17. La Côte d’Ivoire et le Maroc, nations amies mais rivales sur le terrain, s’affronteront pour une place en finale. Un remake de 2013, où les Ivoiriens avaient barré la route aux Marocains à ce même stade de la compétition, avant de décrocher le titre.
Mais pour Bassiriki Diabaté, pas question de se laisser enfermer dans l’histoire. « L’histoire est assez inspirante, les contextes ne sont pas les mêmes », a-t-il expliqué en conférence de presse. « Ça sera un beau spectacle, et chaque équipe jouera sa partition », a ajouté le technicien ivoirien.
Une confrontation fraternelle mais sans concession
Au-delà de l’enjeu sportif, cette demi-finale a des allures de retrouvailles fraternelles. Deux équipes joueuses, disciplinées, bien organisées, qui promettent une belle opposition de styles. « C’est une rencontre fraternelle entre deux peuples frères et amis, et entre deux bonnes équipes qui jouent au football », affirme le sélectionneur ivoirien. Conscients du défi qui les attend face à une équipe marocaine efficace (11 buts inscrits, 1 seul encaissé), les Éléphanteaux ne comptent pas changer leur philosophie.
Offensifs, inspirés, ils veulent avant tout jouer leur football. « Nous ne savons pas défendre, on n’a pas programmé les garçons pour défendre », insiste Diabaté. « Nous allons rester nous-mêmes, avec nos principes et nos valeurs », prévient-il.
Pas de pression, juste du plaisir
Du côté des joueurs, le mot d’ordre est clair : jouer libérés, sans peur de l’adversité ni de l’ambiance qui s’annonce bouillante à Mohammédia. « Nous n’avons pas de pression parce que nous jouons le pays hôte. Nous allons jouer notre football », a déclaré sereinement Sylla Vasseri.
