En difficulté dans le dernier geste, les Super Falcons abordent leur quart de finale de la CAN Féminine 2024 contre la Zambie avec un manque de réalisme qui préoccupe leur sélectionneur. Justin Madugu appelle ses joueuses à « créativité et audace » pour débloquer leur attaque.
Le Nigeria a bouclé sa phase de groupes de la CAN Féminine 2024 sans la maîtrise offensive attendue, malgré deux victoires contre la Tunisie (3-0) et le Botswana (1-0). Face à l’Algérie, les Super Falcons ont pourtant tenté 24 tirs sans réussir à trouver le chemin des filets, une stérilité offensive qui a frustré le staff technique. « Avant ce tournoi, nous avons joué des matchs et nous avons marqué des buts dans beaucoup d’entre eux. Dans ce tournoi, marquer des buts est devenu un défi pour nous », a confié Justin Madugu, conscient que cet aspect pourrait être décisif face à la Zambie.
Madugu sonne la mobilisation
À trois jours du choc face aux Copper Queens, le sélectionneur nigérian ne cache pas ses inquiétudes. « Nous devons faire preuve de créativité et d’audace », a-t-il déclaré. « Les mêmes joueuses qui marquaient avant sont toujours en jeu, donc pourquoi elles ne marquent pas de buts est quelque chose sur lequel nous devons nous pencher et travailler », a ajouté le technicien nigérian. Le coach de 61 ans estime qu’un sursaut est indispensable pour que ses joueuses retrouvent leur efficacité dans la surface, condition sine qua non pour atteindre le dernier carré et rester en course pour un 12e titre continental.
Objectif : débloquer l’attaque avant la Zambie
Le Nigeria affrontera la Zambie ce vendredi au stade Larbi Zouli de Casablanca (17h00, heure locale). Les coéquipières de Chiwendu Ihezuo, unique buteuse contre le Botswana à la 89e minute, devront trouver rapidement des solutions face à une défense zambienne souvent vulnérable mais portée par un secteur offensif redoutable avec Barbara Banda et Racheal Kundananji.
Madugu, qui a assumé ses responsabilités en s’excusant pour la prestation « plutôt léthargique » de ses joueuses contre l’Algérie, s’active pour corriger le tir dans un délai court. « C’est un domaine qui devient une source de préoccupation et d’inquiétude pour nous », a-t-il reconnu, conscient que le Nigeria devra se montrer clinique pour continuer son parcours au Maroc.