L'incontournable du football africain

CAN 2031 : Le Sénégal ambitionne se positionner comme candidat à l’organisation

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
Le Sénégal Dakar

Le Sénégal rêve en grand. Après avoir accueilli la Coupe d’Afrique des Nations en 1992, le pays de la Teranga veut à nouveau vibrer au rythme du plus grand rendez-vous continental. L’État a fixé la candidature pour 2031 comme priorité majeure de la FSF.

Une candidature érigée en priorité nationale

Le message est clair : Dakar ne veut pas manquer le train de l’histoire. Lors de la cérémonie d’installation de la nouvelle équipe dirigeante de la Fédération sénégalaise de football (FSF), la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a officialisé la feuille de route. « La mise en place d’un comité technique pour travailler sur la candidature du Sénégal pour l’accueil de la CAN 2031 », a-t-elle annoncé, donnant le ton d’une ambition assumée. La Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore désigné les hôtes des éditions 2029 et 2031. Après le Maroc (2025) et le trio Kenya-Tanzanie-Ouganda (2027), le Sénégal se positionne en sérieux prétendant, fort de son expérience et de sa stabilité.

Des infrastructures modernes comme socle du projet

Pour convaincre, le pays compte sur des installations déjà opérationnelles ou en voie de l’être. Le Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio est le porte-étendard de cette candidature, tandis que le Stade Léopold Sédar Senghor, en cours d’homologation, viendra renforcer l’arsenal. La ministre a insisté sur l’urgence de « la finalisation du Stade Demba Diop très rapidement », afin d’élargir le parc national d’enceintes. L’héritage des Jeux olympiques de la Jeunesse 2026, organisés à Dakar, devrait également doter le Sénégal d’équipements supplémentaires, un atout non négligeable dans le dossier.

L’implication des collectivités territoriales, un levier essentiel

Au-delà des grands stades, l’État entend mobiliser les régions. Khady Diène Gaye a salué les initiatives locales, notamment les infrastructures de Kédougou, Sédhiou ou encore le stade Maniang Soumaré à Thiès. Elle a rappelé que « l’accompagnement de la fédération aux collectivités publiques territoriales dans la construction, la réhabilitation, la maintenance et la gestion des infrastructures sportives » constituait une mission urgente.

Cette décentralisation des équipements pourrait faire la différence. En multipliant les enceintes régionales, le Sénégal offrirait non seulement un cadre logistique solide à la CAF, mais aussi une répartition équitable des retombées économiques et sociales de la compétition.

Un retour attendu sur la scène continentale

En 1992, la CAN sénégalaise avait marqué les esprits malgré l’élimination précoce des Lions. Près de quarante ans plus tard, l’ambition est intacte, portée par une équipe nationale auréolée du titre continental en 2022 et bien installée parmi les cadors africains. Avec une volonté politique affirmée, des infrastructures modernisées et une passion populaire intacte, le Sénégal avance ses pions. La CAN 2031 pourrait bien être l’occasion de célébrer, chez lui, l’âge d’or du football sénégalais.


les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status