Pour le premier match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2025), l’Algérie a réalisé l’essentiel en s’imposant, non sans difficulté, face à la Guinée Equatoriale (2-0).
Le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a aligné un onze presque habituel, même si la défense est quelque peu remaniée avec le rôle de latéral droit confié à Aïssa Mandi. La charnière centrale est composée de Bensebaïni et Tougaï, alors qu’à gauche, Hadjam a été logiquement aligné. Dans la récupération et l’animation, le trio Bennacer, Zerrouki et Aouar a débuté le match et un trio offensif avec le retour de Mahrez en plus de Benrahma et Bounedjah.
La première période fut équilibrée même si les Algériens ont eu la possession du ballon. Néanmoins, la première grosse opportunité était en faveur des Equato-guinéens avec ce puissant tir de Luís Asué. Mais le ballon de ce dernier a effleuré le poteau droit du gardien de but des Verts, Mandrea (18’). Quelques instants après, les Algériens ont bénéficié d’un penalty, suite à une faute (tirage de maillot à l’intérieur de la surface de réparation) sur Bounedjah.
Le penalty raté de Mahrez illustre une première mi-temps aux oubliettes
Riyad Mahrez, qui a signé son retour en sélection après 226 jours d’absence, a complètement raté le cadre (24’), privant son équipe d’une ouverture du score. Benrahma a raté son face à face avec le gardien de but adverse (28’), alors que dans le temps additionnel, Iban Salvador a obligé Mandrea à se déployer pour éviter le but en détournant en corner un puissant tir du gauche (45’+1). Une première période où l’équipe d’Algérie était loin d’avoir une mainmise sur le match. Avec un milieu de terrain manquant terriblement de créativité, un Benrahma trop brouillon, un Bounedjah loin de faire le poids sur une défense centrale adverse très robuste et surtout un Mahrez qui a énormément perdu de sa verve. D’ailleurs, le capitaine des Verts était transparent et a raté toutes ses tentatives. On est loin du Riyad Mahrez, qui parvenait à faire la différence face à ses adversaires. Il fallait plus pour espérer déverrouiller une défense équato-guinéenne bien placée.
Deux éclairs Aouar, Gouiri
En deuxième période, les joueurs algériens ont exercé un pressing très haut, récupérant très rapidement le ballon, ce qui leur a permis de jouer pratiquement dans la zone de Nzalang Nacional. Mais c’était trop brouillon pour se créer des opportunités. Les hommes de Juan Michá ont trop reculé, faisant l’affaire des Algériens. Ces derniers ont enchaîné les incursions, mais avaient du mal à trouver la faille. Il a fallu un éclair de Riyad Mahrez, qui a tout de même contribué au premier but en adressant un tir des 20 mètres, mal dégagé par le gardien de but. Aouar, au bon endroit, a repris le cuir de la tête pour le mettre au fond des filets (70’).
Il y avait tout de même un léger mieux dans le jeu des Verts, qui auraient pu ajouter d’autres buts, notamment par Benrahma, qui a raté son deuxième face-à-face de la soirée (86’), puis l’énorme ratage de Benzia devant la cage vide (90’+4). Alors que l’on se dirigeait vers la fin du match, Gouiri a profité d’une erreur défensive de la Guinée Equatoriale pour faire le break (90’+5). L’Algérie a réussi son entrée, mais reste loin de son football chatoyant.
