La Confédération Africaine de Football (CAF), de concert avec son agent exclusif New World TV, a procédé à une réforme profonde concernant les droits TV de la CAN 2025. La nouvelle formule fait passer les rencontres à 32 matchs possibles pour les chaînes sur les 52 rencontres de la compétition. Les chaînes africaines contestent la nouvelle politique de diffusion de la plus grande compétition en Afrique. Elles dénoncent une restriction des droits TV jugée injuste et appellent à un retour à l’accès intégral aux matchs.
Droits TV et polémique autour du modèle 2025 de la CAF
La nouvelle répartition des droits TV crée une tension inédite entre la CAF et les chaînes africaines. Les médias reprochent à l’instance une limitation de l’accès à la plupart des rencontres. Seuls 32 matchs seraient disponibles sur les chaînes nationales. Les autres seraient réservés à des diffuseurs privés sous exclusivité.
Cette stratégie surprend. Les diffuseurs publics estiment qu’elle pénalise les foyers modestes. Les supporters craignent un suivi partiel de la compétition. Les chaînes parlent d’un recul du droit à l’information. Elles soulignent aussi leur rôle dans la promotion du football africain.
- Une politique qui s’oppose diamétralement à celle adoptée à la CAN 2023
La polémique rappelle le précédent récent. Lors de la CAN 2023, les chaînes africaines avaient eu un accès complet aux droits TV. Toutes les rencontres étaient disponibles sur les télévisions publiques. Même des chaînes privées comme Canal 2 au Cameroun ou NCI en Côte d’Ivoire avaient diffusé l’intégralité des matchs.
Ce modèle avait été salué. Le public avait pu suivre chaque moment du tournoi sans restriction. Les gouvernements avaient apprécié l’impact social. Les diffuseurs avaient assuré une couverture large et continue. Cette expérience renforce aujourd’hui la contestation du nouveau dispositif.
Droits TV et mobilisation pour une diffusion équitable
Face à la réforme, les chaînes africaines défendent un principe simple. La CAN doit rester accessible à tous. Elles rappellent que le tournoi dépasse le sport. Il unit les peuples du continent. Les citoyens financent déjà les équipes et les stades. Ils ne doivent pas payer de nouveau pour suivre les matchs.
Les télévisions publiques jugent la limitation injuste. Elles affirment que leur mission de service public est menacée. Elles réclament un retour à un accès universel. Leur position rencontre un large soutien. Les supporters s’expriment massivement sur les réseaux. Les associations de consommateurs rejoignent le mouvement.
Droits TV et adoption d’un modèle contesté
La CAF est critiquée pour avoir adopté une stratégie inspirée de la FIFA et de l’UEFA. Ces organisations vendent leurs droits TV selon une logique très commerciale. Les chaînes africaines estiment que ce modèle ne correspond pas à la réalité locale. La plupart des fédérations dépendent encore des budgets publics. La CAN n’a ni les mêmes coûts ni les mêmes audiences mondiales.
Les médias demandent donc un ajustement. Ils veulent une approche qui respecte les spécificités africaines. Ils appellent la CAF à revoir sa collaboration avec New World TV. Plusieurs réunions seraient prévues dans les prochains jours. Le continent attend une solution qui garantisse une diffusion complète de la compétition.






