La sélection nationale connaît désormais ses adversaires du groupe E sur sa route pour la CAN 2025, que sont la Guinée Equatoriale, le Togo et le Libéria. Des adversaires dont il faudra s’en méfier.
L‘Algérie est appelée à confirmer son statut de nation du top 10 africain en décrochant sa qualification pour la 35ème édition de la CAN TotalEnergies – Maroc 2025, dont les éliminatoires débuteront en septembre avec les deux premières journées, puis se poursuivront en octobre (3ème et 4ème journées) et novembre (5ème et 6ème journée), ce qui signifie que les qualifs seront bouclées avant la fin de l’année en cours et à une année de la phase finale qui se déroulera exceptionnellement du 21 décembre 2025 au 19 janvier 2026.
L’année 2025, elle, sera par la suite consacrée entièrement aux éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, avec dès le mois de mars le déroulement des 5ème et 6ème journées.
Effectué ce jeudi à Johannesburg, en Afrique du Sud, le tirage au sort va mettre en stand-by les éliminatoires de la Coupe du Monde pour laisser place à celles de la CAN qui vont constituer une phase importante pour permettre au sélectionneur national, Vladimir Petkovic de redessiner les contours d’une sélection qui s’est sauvée de justesse en juin lors de son déplacement à Kampala face à l’Ouganda (2 à 1).
Certes, ce ne sera pas un champ expérimental, mais les six rencontres qui attendent les Verts durant l’automne prochain ont cette particularité de recadrer l’effectif sur de meilleurs bases et muscler le jeu de l’équipe, avec un tour de vis en défense où l’arrière-garde donne des signes de fragilité (8 buts encaissés en quatre matchs sous Petkovic, soit cinq en amical et trois en matchs officiels).
Logiquement, les Fennecs débuteront à la maison, compte-tenu de leur statut d’équipe du Pot 1, puis se déplaceront lors de la 2ème journée durant le mois de septembre. En octobre, si on se réfère à la démarche adoptée jusqu’ici par la Confédération africaine de football (CAF), la sélection nationale jouera le troisième adversaire du groupe (le Libéria probablement) en aller et retour, avant de disputer les matchs retours face aux deux autres adversaires en novembre.
Du coup, le staff technique sera amené à entamer son travail dès les tous prochains jours, avec notamment la supervision des adversaires sous toutes les coutures, tout en s’attardant sur les plans de jeu et la composante de l’effectif qui sera convoqué dès la rentrée.
Rappelons que sur les éliminatoires des trois dernières CANs, la sélection algérienne, sous la conduite de Djamel Belmadi – à qui on ne prêtait pas la mission de reconstruction comme c’est le cas aujourd’hui pour son successeur -, s’est toujours aisément qualifiée, avant même la dernière journée, comme l’attestent ces résultats : Algérie – Togo (1 à 0, match disputé sous Alcaraz), Gambie – Algérie (1 à 1), Algérie – Bénin (2 à 0), Bénin – Algérie (1 à 0), Togo – Algérie (1 à 4) et Algérie – Gambie (1 à 1) pour la CAN 2019 ; Algérie – Zambie (5 à 0), Botswana – Algérie (0 à 1), Algérie – Zimbabwe (3 à 1), Zimbabwe – Algérie (2 à 2), Zambie – Algérie (2 à 2) et Algérie – Botswana (5 à 0) pour la CAN 2021 ; et enfin Algérie – Ouganda (2 à 0), Tanzanie – Algérie (0 à 2), Algérie – Niger (2 à 1), Niger – Algérie (0 à 1), Ouganda – Algérie (1 à 2) et Algérie – Tanzanie (0 à 0), pour la CAN 2023.
Le bilan est sans contexte édifiant : sur 17 rencontres, la sélection nationale n’a perdu qu’une seule, c’était le 16 octobre 2018 face au Bénin à Cotonou (0 à 1), a fait cinq fois matchs nuls et surtout a gagné 11 matchs, avec notamment le meilleur parcours pour les éliminatoires de la dernière CAN en Côte d’Ivoire où l’Algérie a été la seule à avoir engrangé 16 points sur les 18 possibles.
Ces résultats dénotent la bonne santé des Fennecs lors des qualifications, et qui sur les trois participations ont réussi à décrocher brillamment leur deuxième étoile en 2019, avant de complètement rater le coche en 2021 et 2023.
Malgré ces deux échecs en phase finale, ces performances tranchèrent avec un certain passé où l’Algérie n’arrivait même pas à se qualifier (CANs 2006, 2008 et 2012), et obligent par ailleurs l’équipe actuelle sous Petkovic à rééditer au moins les résultats de l’ère Belmadi ou dans le meilleur des cas faire mieux.
