L'incontournable du football africain

CAN 2023: Des attaques sans cesse prolifiques !

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La 2e journée de la phase de poules de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations s’est achevée ce dimanche 21 janvier avec la victoire 4-0 de l’Afrique du Sud sur la Namibie : un score qui symbolise la puissance offensives des équipes dans cette compétition.

L’un des éléments majeurs qui s’affichent en gras jusqu’ici, c’est le caractère prolifique des rencontres dans cette édition de la CAN. En effet sur les 24 rencontres disputées après deux journées, aucune ne s’est terminée par un score nul et vierge, c’est-à-dire par un 0-0. Les filets ont donc tremblé au moins une fois dans chacune des rencontres jusqu’ici. Une seule équipe sur 24 (la Gambie) totalise aucun but inscrit en deux journées. Au total 61 buts ont été inscrits après deux journées dans le tournoi, soit une moyenne d’un peu plus de 2,5 buts par match. Une augmentation de 45% par rapport à la dernière édition au Cameroun à la même étape de la compétition.

Des chiffres qui montrent globalement que cette CAN est particulièrement prolifique. Mais comment donc expliquer cette particularité ?

Le premier élément d’explication repose sur la qualité des aires de jeu. Il faut l’avoir, les pelouses en Côte d’Ivoire sont de bonne qualité et donc favorisent la bonne circulation du ballon et donc le déploiement des différentes équipes.

La seconde explication réside dans l’approche générale du jeu qu’ont la plupart des équipes dans la compétition jusqu’à présent. En termes de projet et d’identité de jeu, on ne voit presque pas d’équipes ayant un plan de jeu purement défensif. Même des équipes comme la Gambie, la Tanzanie et la Guinée Bissau qui ont zéro point après deux journées, n’ont pour l’instant jamais véritablement « garé le bus » dans aucune de leurs rencontres. Ce qui témoigne de la volonté de toutes les équipes de faire du jeu.

Le 3e et dernier élément se situe dans le niveau global du football africain. Cette CAN jusqu’à présent, présente des signes d’évolution du football africain, et de la valeur même de la coupe d’Afrique des nations. Les joueurs du point de vue individuel et les équipes ont radicalement collectivement ont progressé. Après deux journées, seulement deux équipes ont pu obtenir 6 points et se qualifier d’ores et déjà pour les huitièmes de finale. Le Cap-Vert ( première équipe à se qualifier à la surprise générale) et le Sénégal. Ce qui dénote de ce que le niveau est serré entre les équipes dans les différentes poules.

Une valorisation perceptible même au niveau des sollicitations médiatiques, avec plus de 5000 demandes d’accréditation reçues par la CAF pour cette édition, soit une augmentation de plus de 90% par rapport à l’édition précédente, en provenance de 70 pays dans le monde.

La CAN ivoirienne est visiblement un marqueur important de l’expansion et du développement du football africain. Loin des éditions d’une sécheresse offensive déconcertante, elle offre aux publics un spectacle offensif à nul autre pareil. Avec une moyenne de 2,5 buts par match, elle est de loin à cette phase, la plus prolifique des CAN de ces dernières années.

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