La CAF met un coup de froid dans le dossier qui lie Geremi Njitap à FECAFOOT. L’instance dirigeante de football africain a fait savoir que le dossier lui soit transmis. Car le fait s’est déroulé lors d’une compétition africaine.
La Fédération Camerounaise de Football a sorti précédemment une note pour souligner des agissements de Germi Njitap lors de la CAN 2023. L’instance dirigeante du football Camerounais a fait savoir que le Président du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) s’est introduit dans le vestiaire des Lions Indomptables après la victoire contre la Gambie (3-2). Cependant, les responsables lui ont demandé de ressortir, puisqu’il n’avait pas l’autorisation pour entrer dans le vestiaire. La FECAFOOT prévoit de prendre des dispositions à son égard dans les prochains jours.
La CAF rappelle à l’ordre la FECAFOOT
La Chambre d’Instruction de la Commission d’Éthique de la Fécafoot avait convoqué Geremi Njitap, Président du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) et Me Daniel Blaise Ngos, son Secrétaire General, relativement à l’incident de Bouaké. La Confédération Africaine de Football (CAF) s’est auto-saisie de l’affaire qui oppose Geremi Njitap à la FECAFOOT. Dans sa lettre adressée au Secrétaire General de la FECAFOOT, Me Blaise Djounang et la CAF souligne : « À la suite de la rencontre opposant le Cameroun à la Gambie durant la phase de groupe de la Coupe d’Afrique des Nations, Cote d’Ivoire 2023, Monsieur Njitap se serait introduit sans autorisation dans les vestiaires réservés à l’équipe nationale du Cameroun », a commencé la note.
On peut lire par la suite : « Pour cette raison, et au regard des informations qui nous sont parvenues, la FECAFOOT s’apprêterait à prendre des mesures qui entraveraient potentiellement l’exercice d’une activité liée au football pour la personne mise en cause. Étant donné que l’incident dénoncé se serait produit lors d’une compétition officielle de la CAF, la Confédération Africaine de Football serait exclusivement compétente pour connaitre de cette affaire. Si tel était le cas, nous vous demandons de cesser toute procédure qui serait en cours et de transmettre à la CAF toutes les pièces nécessaires et les éléments probatoires pertinents à l’espèce ».