Brésil Foot : Assumer un héritage tel que celui de son père, n’est pas chose facile, reconnaît Davide Ancelotti, le fils de Carlo. Actuel entraîneur de Botafogo au Brésil, il vole de ses propres ailes présentement, et avoue qu’il n’est pas aisé de porter un nom comme le tien.
Resté longtemps sous la coupole de son père, occupant différent poste, Davide Ancelotti fait sa propre expérience depuis quelques semaines. Le natif de Parme commence sa carrière d’entraîneur loin de l’Europe. Il y a quelques, il a pris les rênes de Botafogo, un club mythique de la Serie A brésilienne. À 36 ans, il doit assumer l’héritage laissé par son père. Dans l’arène du football, le nom Ancelotti implique respect et administration, et Davide Ancelotti en est conscient.
« Le nom d’Ancelotti est-il lourd à porter ? Pour un entraîneur, c’est très lourd. Je ne peux pas le nier. », a-t-il confié dans une récente interview. « Mais c’est aussi lourd de porter le nom de Maldini pour Daniel ; après Paolo, c’était un monument… Je sais que je serai jugé, surtout au début, car je suis le « fils de Carlo ». », a-t-il ajouté.
Cependant, en dépit de ce « fardeau » d’être jugé chaque fois en le comparant à son père, Davide Ancelotti compte écrire sa propre histoire. « Et je sais aussi qu’il ne sera pas facile de surmonter les problèmes et les préjugés. Mais je ne connais qu’une seule méthode pour apprendre à nager : plonger dans la mer et bouger les bras et les jambes. C’est ce que j’essaie de faire. », indique t-il.
