Un match de Coupe a complètement dégénéré mercredi dernier entre le Real Oruro et Blooming. La rencontre, comptant pour le quart de finale retour de la Copa Paceña, a viré au chaos dans les dernières minutes.
Une fin de match qui tourne au cauchemar
Alors que le score était de 2-2 et que le Real Oruro poussait pour renverser Blooming, vainqueur du match aller, la tension a soudainement explosé. Une altercation entre plusieurs joueurs a rapidement dégénéré en une immense bagarre générale, impliquant aussi bien les titulaires que les remplaçants et même certains membres du staff.
Les scènes, particulièrement choquantes, ont forcé les forces de l’ordre à intervenir. Pour tenter de disperser les groupes en conflit, la police a dû utiliser des gaz lacrymogènes, provoquant un arrêt prolongé de la rencontre.
Un record de cartons rouges distribués
Après plusieurs minutes de confusion, l’arbitre a finalement repris le contrôle de la situation… en sortant une pluie de cartons rouges.
Au total, 17 expulsions ont été prononcées : 7 joueurs du Real Oruro ont été renvoyés aux vestiaires, tandis que 9 joueurs de Blooming ont subi le même sort. Un autre joueur de Blooming avait déjà été exclu plus tôt dans le match, portant le total à un niveau rarement vu dans le football professionnel.
Blooming qualifié malgré le chaos
Sportivement, le résultat final, un match nul 2-2 a suffi pour permettre à Blooming de se qualifier pour les demi-finales grâce à son succès lors du match aller.
Mais cette qualification est largement éclipsée par le scandale provoqué par ces incidents, qui devraient entraîner de lourdes sanctions disciplinaires pour les deux clubs.
Les images de ce pugilat ont rapidement fait le tour du pays, relançant le débat sur la violence dans le football bolivien et la nécessité de renforcer la sécurité dans les compétitions nationales.






