L'incontournable du football africain

Belmadi- FAF : A la recherche d’un impossible compromis

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

Son successeur enfin connu et quoiqu’il adviendra, Djamel Belmadi n’est plus le sélectionneur national. Officiellement depuis lundi avec la signature du contrat du technicien titulaire de trois nationalités, suisse, croate et bosniaque, Vladimir Petkovic, qui a touché le sol algérien la veille, dimanche.

Un contrat qui devrait courir jusqu’en 2026 ( de deux ans renouvelables en cas de réalisation de l’objectif qui semble à moitié acquis déjà), date qui coïncide avec le super événement quadriennal du ballon rond universel, le rendez-vous de la non moins super élite, la Coupe du monde triangulairement (une première dans la belle et longue histoire du prestigieux tournoi) organisée par les USA, le Canada et le Mexique. Un nouveau coach et une « formalité » qui acte le divorce annoncé unilatéralement par la structure faitière du football algérien, la Faf, au lendemain de l’élimination des Verts de la défunte CAN (Côte d’Ivoire 2023 reportée à 2024) d’avec l’ex- coach, Belmadi, qui soutient mordicus, avec un silence qui en dit beaucoup, qu’il est encore le patron du staff technique en l’absence de consensus.

Que son règne, qui aura duré six années et agrémenté d’une seconde étoile désormais arboré sur le maillot Vert-Rouge et Blanc de l’EN qu’il a mené, après une longue attente de trois décennies et à partir des pieds des Pyramides (Le Caire 2029), sur le toit du continent. En attendant une passation de consignes publique qui ne se fera probablement jamais, l’arrivée de l’ancien sélectionneur de «  La Nati » (le onze national suisse) si elle a acté cette séparation dans l’air depuis l’arrivée au bureau de Dely Brahim de son actuel propriétaire, Walid Sadi, n’en rappelle pas moins que le bras de fer engagé entre les deux parties ne prendra pas fin à l’amiable, chacun campant sur ses positions, Belmadi refusant de rompre son bail sous les conditions imposées par la Faf qui joue, à n’en plus finir, les prolongations.

Au-delà même de la conférence de presse animée lundi par Petkovic qui aura eu, reconnaissons-le, le mérite de ne pas insulter le passé, en vantant, sans le nommer, les mérites de son prédécesseur au poste, lorsqu’il abordera certains points concernant notamment la grande qualité de l’effectif qu’il lui a légué en plus du service rendu pour la suite des qualifications pour le prochain Mondial. Début donc d’une nouvelle ère, fin d’une autre. Mais sur fonds d’interrogations. Tout sauf calme. Pour rappeler la complexité d’un dossier loin d’avoir livré tous ses secrets, les deux parties se refusant à briser le silence y ajoutant chaque jour un peu plus d’opacité au moment où le nouveau staff s’apprête à lancer les nombreux chantiers promis.

En plus des échéances internationales qui frappent déjà aux portes (le prochain tournoi des « Fifa- Series » à la fin du mois de Mars en cours) d’un nouveau venu qui n’aura pas eu beaucoup de temps, et donc de marge de manœuvre, pour se lancer dans le bain. Un vrai capharnaüm qu’il faudra en urgence sous peine de perturber une sélection au moral toujours en berne et en besoin au plus vite de sérénité pour oublier l’humiliation ivoirienne et tourner la page pour relever les futurs défis. L’histoire, et tout l’indique, n’est pas, loin s’en faut, terminée même si un nouvel entraîneur a été installé et présenté à un public qui, quoi qu’on dise, est plus que jamais partagé sur la question entre « Pros- Belmadi » et « Anti- Belmadi .» Faute de compromis plausible, l’affaire risque évidemment de déborder des frontières et atterrir dans les couloirs de la Fifa en raison de l’absence de canaux en mesure d’aboutir à un règlement à l’amiable. Et le risque, apparemment inévitable, du non enregistrement au niveau de cette même Fifa du contrat de Petkovic tant que celui de Belmadi n’est pas résilié.

S’ils sont nombreux ceux qui pointent du doigt Belmadi dans cette inextricable affaire, la fédération de Sadi assume également une grosse part de responsabilité dans son traitement. Le fin mot de l’histoire, alors ? La précipitation du président risque de coûter cher côté chéquier. Trop même. On croise les doigts !

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV