Le Nigeria s’est imposé contre le Gabon 4-1 ce 13 novembre à Rabat au stade Prince Moulay El Hassan. Ce match faisait office de première demi-finale des matchs éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Dans une rencontre tendue avec des joueurs qui ont su se faire pardonner, leur manque de finition devant les buts, d’autres ont littéralement pêché.
Le trio offensif Aubameyang Bouanga Openda est complètement passé à côté du match. Le Nigérian Ademola Lookman n’a été que l’ombre de lui-même avec un rendement de jeu très bas. Victor Oshimen, Wilfried Ndindi et Calvin Bassey ont répondu présents dans la rencontre. Voici les tops et les flops du match.
Les tops
Victor Osimhen, homme du match, a su retrouver le sourire dans la partie après des manqués inimaginables dans la rencontre (90e+10). Le buteur s’est corrigé en prolongation avec deux réalisations 102e et 110e.
Calvin Bassey et Wilfried Ndindi, deux défenseurs solides du Nigéria, ont empêché les Gabonais de progresser vers l’avant, en coupant les relances. Si le Nigéria a réussi à sortir la tête de l’eau, c’est à 50% grâce à eux. Nwabali n’a pas eu à intervenir sur plusieurs occasions ses deux défenseurs l’ont fait pour lui.
Les flops
Aubameyang, le capitaine du Gabon de 36 ans a été très décevant en attaque, parfois trop court sur les balles d’Openda. Les longues balles venues la défense étaient soit coupées par les défenseurs nigérians ou en filaient en touche.
Ademola Lookman : Sur le côté pour épauler Victor Osimhen, le joueur de l’Atalanta a été inexistant face à des défenseurs gabonais qui n’ont pas eu à se déployer. Ses tentatives de passeur ou en accélération n’ont pas été fructueuses.
Openda
Surveillé sur le côté gauche par Calvin Bassey, le milieu de terrain Gabonais n’a pas fait le poids face au robuste défenseur. Placé comme milieu relayeur, Openda n’a pas été en mesure de coordonner les velléités offensives de Denis Bouanga et Pierre-Emerick Aubameyang.
Denis Bouanga
Placé sur le côté droit, l’attaquant gabonais a été très limité dans ses déplacements avec Ndindi qui ne l’a pas lâché d’une semelle. La communication avec les milieux de terrain et la défense était inexistante.






