Espagne Foot : Un fait inédit pour Diego Simeone. Depuis son arrivée sur le banc de l’Atlético Madrid en 2012, l’entraîneur argentin n’avait jamais connu la défaite lors de la première journée de Liga. Mais ce dimanche 17 août, Face à l’Espanyol, les Colchoneros ont vu s’effondrer une série qui semblait indestructible en ce début de la saison 2025-2026.
L’histoire retiendra qu’il aura fallu quatorze saisons pour voir Diego Simeone perdre son premier match de championnat. Longtemps spécialiste des débuts victorieux ou, à défaut, solides, le technicien argentin affichait jusque-là un bilan immaculé de sept victoires et six nuls inauguraux. Cette fois, l’Espanyol a mis fin à cette invincibilité.
Un match sous contrôle avant le naufrage
À l’extérieur, les Madrilènes avaient pourtant entamé la rencontre de la meilleure des manières. Supérieurs dans le jeu, ils avaient même pris l’avantage au tableau d’affichage, confirmant l’impression d’un Atlético solide et déterminé. Mais le scénario a basculé en l’espace de dix-sept minutes fatidiques.
Deux erreurs défensives successives ont permis aux Catalans de renverser la situation, profitant de largesses inhabituelles pour l’équipe de Simeone. Ce relâchement a suffi à briser une dynamique que rien ne semblait pouvoir troubler.
Un revers qui interroge
Défaits (2-1) au RCDE Stadium, les Colchoneros revivent une entame de saison qui rappelle leur nul de l’an dernier à Villarreal. Mais cette fois, la défaite souligne une fragilité inquiétante pour un club qui sort pourtant d’un mercato jugé convaincant avec 10 arrivées pour près de 170 millions d’euros investis. La question est désormais de savoir si cette contre-performance n’est qu’un accident ou le signe de difficultés plus profondes.
Pour Simeone, l’urgence est de regonfler le moral de son vestiaire et redresser rapidement la barre. L’Atlético, habitué à entrer fort dans le championnat, se retrouve dans une posture inédite depuis treize ans. Le calendrier des prochaines journées sera décisif pour savoir si cette première alerte marque un simple contretemps ou un vrai tournant dans l’ère Simeone.