La Fédération Angolaise de Football (FAF) tiendra le 23 février prochain une Assemblée Générale (AG) dans la ville de Uíge. Parmi les points qui feront l’objet de discussions lors de cette session ordinaire, figure en bonne place le retrait du droit de vote aux clubs. Cette déclaration du président de la faîtière, Norberto Castro, fait couler beaucoup d’encre et de salive.
La FAF envisage de redéfinir les règles du jeu lors de son AG. Le président du football local, Norberto Castro, défend ardemment cette mesure, suscitant une réaction vive au sein de la communauté sportive. Certains présidents de clubs, notamment ceux de la capitale Luanda et d’autres provinces, ont manifesté leur mécontentement. Pour eux, cela aura un impact potentiel sur la représentation des intérêts des équipes sur la scène nationale.
Un déséquilibre au niveau de la représentation des clubs en jeu
Le changement de statut proposé par la FAF pourrait altérer l’équilibre traditionnel du pouvoir au sein de la fédération, soulevant des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité dans les futures décisions. Les Associations Provinciales de Football, cependant, semblent être les principales bénéficiaires de cette réforme, renforçant leur influence au détriment des clubs.
Norberto de Castro, candidat à sa propre réélection tente de calmer les esprits agités en garantissant une surveillance rigoureuse des manœuvres susceptibles de compromettre le processus électoral pour le cycle olympique 2024-2028. Malgré ces assurances, le débat autour du retrait du droit de vote des clubs promet d’animer l’Assemblée Générale, reflétant les enjeux qui façonnent le paysage du football angolais.