Liverpool a dépensé une fortune lors du mercato estival 2025, mais les résultats sur le terrain sont décevants. Son 11ᵉ rang en Premier League, avec seulement 18 buts marqués et 20 encaissés, interroge sur la pertinence de cette stratégie.
Liverpool, un mercato XXL mais des performances en deçà des attentes
Cet été, Liverpool a investi de manière spectaculaire. Plus de 500 millions d’euros ont été dépensés. Parmi les gros coups, on retrouve Alexander Isak pour 145 millions d’euros, un record britannique, ainsi que Florian Wirtz pour 125 millions d’euros.
Malgré cet afflux de talents, les Reds peinent à transformer l’essai. Leurs performances en championnat sont loin des ambitions des dirigeants. Peu de buts et une défense fébrile, qui frise le ridicule. Le bilan sportif n’est pas à la hauteur des investissements.
Des recrutements ultra‑coûteux et des choix risqués
Liverpool a renforcé plusieurs secteurs. L’attaque (Isak, Ekitike), le milieu (Wirtz), la défense (Milos Kerkez, Jeremie Frimpong) et même les cages (Giorgi Mamardashvili).
Milos Kerkez a coûté 46 millions d’euros, Frimpong 40 millions d’euros, tandis que Hugo Ekitike est arrivé pour environ 95 millions d’euros.
Ces choix montrent la volonté de moderniser l’effectif. Mais une question subsiste. Ces recrues peuvent-elles porter une équipe qui semble encore fragile collectivement ? Le pari est très risqué.
Performances faméliques, une équipe au bord de l’implosion
Malgré l’énorme outlay, Liverpool est 11e de Premier League. Ils n’ont marqué que 18 buts tout en encaissant 20. Le contraste est flagrant entre la dépense et le rendement.
Le manque d’équilibre se fait sentir. La défense subit, l’attaque ne convertit pas assez. Le management et le staff sont sous pression. Les supporters commencent à douter.
Le problème dépasse le recrutement. Il touche à l’identité de jeu. L’équipe manque de cohésion. Le collectif n’est pas encore construit. Le turnover important perturbe la stabilité.
Quand les achats coûtent cher au club…
Sur le plan financier, Liverpool a également subi des départs majeurs pour financer cette vague de recrues. Des joueurs comme Luis Díaz ou Darwin Núñez ont été vendus.
Le net‑spend du club, après ventes, reste très élevé. Il serait autour de 247,5 millions d’euros.
Ce modèle agressif est risqué à long terme. Si les résultats n’arrivent pas rapidement, l’énorme investissement peut peser sur la crédibilité du club. L’ère des gros transferts ne garantit plus le succès.






