Vladimir Petkovic, le nouveau sélectionneur national, a découvert son nouvel environnement. Il a eu son premier face-à-face avec la presse algérienne où il a dévoilé son projet avec les Verts, lors de sa première conférence de presse.
Il faut savoir que Petkovic avait signé officiellement, hier lundi, son contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF), avant de se rendre au stade Nelson-Mandela pour animer la conférence de presse. Pour entamer son discours, il a salué les présents avec un « Salam Alikoum », histoire de détendre l’atmosphère avant d’ajouter : «L’Algérie possède une grande équipe de football et jouit d’un grand prestige en Afrique. J’ai de la chance car je vais entraîner un équipe de la taille de l’Algérie, qui est soudée et de bonne qualité. Je suis très optimiste quant à l’obtention de résultats positifs», a-t-il déclaré pour entamer son speech. Petkovic a reconnu la difficulté de la mission et assure qu’il va tout revoir. «Je vais repartir de zéro. Je suis très optimiste et j’ai toujours été positif dans mes entreprises. J’espère faire un excellent travail et obtenir de bons résultats, mais ce sera avec l’aide de tout le monde. Ce qui est important pour moi, c’est la cohésion du groupe et l’équipe va ne doit pas être basée sur des individualités», a-t-il enchaîné.
«L’équipe d’Algérie a réalisé d’excellents résultats»
Petkovic s’explique quand il parle de tout revoir et de repartir à zéro. «Quand j’ai dit repartir de zéro, ce n’était pas dans un sens négatif, mais de manière positive… L’équipe nationale algérienne a réalisé d’excellents résultats ces dernières années et de belles choses. Il faut maintenant pouvoir continuer sur le même chemin», a souligné l’ancien sélectionneur de la Nati. Il affirme avoir une large idée sur le groupe. «J’ai une idée sur un grand nombre de joueurs de l’équipe nationale algérienne, car j’ai récemment suivi la Coupe d’Afrique des Nations, mais les superviser de loin et les rencontrer de près est une autre affaire. Maintenant, nous devons travailler pour remporter des victoires. Ma priorité maintenant est de connaître mieux les joueurs qui seront à ma disposition. Il n’est bien sûr pas possible de se fixer des objectifs à court terme. Actuellement, je vais suivre les joueurs et améliorer ce qui peut l’être et fixer des règles que tout le monde doit respecter sans exception». Petkovic est revenu sur les détails de ses négociations avec le président de la Fédération algérienne, Walid Sadi, en révélant que «les pourparlers ont commencé il y a deux semaines. J’ai accepté le défi et je dispose d’informations sur le continent africain et le football africain».
«La pression ? Cela n’a jamais été un souci pour moi»
Le nouveau patron de la barre technique des Verts affirme qu’il n’appréhende nullement sa première mission en Afrique. «Au cours de mes précédentes expériences, j’ai eu de nombreux joueurs africains sous mes ordres. Nous devons savoir que le football est un sport mondial. C’est pourquoi je pense que je n’ai aucun problème à m’adapter à l’Afrique et au football», a-t-il dit. Le successeur de Djamel Belmadi a indiqué également qu’il ne craint guère la pression, en réponse à une question relative au sujet. «J’ai l’habitude de travailler sous pression, et c’est normal dans le monde du football. Je dis plutôt que travailler sans pression est quelque chose de négative», a-t-il fait savoir. «Je me suis renseigné sur l’environnement du football algérien et j’ai remarqué que l’ambiance était similaire à celle que j’ai vécue avec le club italien de la Lazio Roma».
