L'incontournable du football africain
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Algérie – UEFA Champions League : Ramy Bensebaïni (Borussia Dortmund) vit mal sa période post-CAN

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Ramy Bensebaïni est le seul international algérien toujours en lice pour l’UEFA Champions League. Le latéral gauche des Verts a rendez-vous mercredi soir avec le PSV Eindhoven pour une place en quarts de finale de la C1.

Il faut savoir que l’Algérien vit mal son retour de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2023) puisqu’il n’est pas titulaire avec son équipe, le Borussia Dortmund. Resté sur le banc des remplaçants lors du match aller au Philips-Stadion de Rotterdam (1-1) et pas sûr d’être sur la pelouse du Signal Iduna Park au coup d’envoi ce soir, le défenseur international reste cloitré dans les choix de son entraineur, Edin Terzic. Au moment d’entamer le dernier tiers de la saison européenne, on ne peut affirmer que Ramy Bensebaïni ait franchi un pas en avant en quittant le Borussia Mönchengladbach pour celui de Dortmund. Si, d’un point de vue collectif, 20 points séparent les deux clubs, sur un plan strictement personnel, le joueur formé   AC n’est plus aussi inévitable que lorsqu’il défendait l’honneur du maillot vert et noir. A ce moment précis de la saison dernière, le champion d’Afrique des nations 2019 avait, en effet, déjà disputé 21 rencontres de championnat allemand sur les 25 jouées par son équipe.

23 minutes seulement depuis son retour de Côte d’Ivoire

Encore que ses quatre absences, les quatre sont parfaitement justifiables puisque soit en raison d’un souci de santé (blessure à l’ischio, infection grippale) soit en raison d’une suspension par la commission de discipline de l’instance qui gère la compétition. A Mönchengladbach, Bensebaïni n’est, ainsi, pas passé par le banc de touche, auquel il semble, en revanche, être abonné depuis son retour de la CAN en Côte d’Ivoire, fin janvier. Preuve en est : le défenseur latéral-gauche n’a dans les jambes que 23 petites minutes en 40 jours de compétition nationale ! Ce qui demeure très peu pour un élément de son standing. Autre détail mis en relief par un simple tableau comparatif : Dans son ex-club, l’Algérien avait déjà 5 buts au compteur avant même la fin de la phase aller alors qu’il n’a pas encore planté la moindre banderille en Bundesliga sous le célèbre maillot jaune au moment où le printemps se plante déjà son décor.

Se ressourcer en sélection nationale

Ce fragile statut de remplaçant en seconde partie de saison a aussi et surtout, inévitablement, un coût sur le plan financier étant donné que la valeur marchande du joueur a diminué de presque 40 % pour se situer, actuellement, aux alentours des 12 millions d’euros alors qu’elle avait atteint la barre symbolique des 20 l’été dernier, selon les estimations du site allemand, véritable référence dans ce domaine, transfermarket. Et s’il est clair que même dans l’éventualité de le céder à ce prix-là, le Borussia Dortmund sera gagnant puisqu’il a obtenu ses services sans avoir à verser le moindre centime en lettre de libération à Mönchengladbach étant donné que le joueur est arrivé libre, cela reste un signe qui ne trompe pas sur la dévaluation de sa cote auprès des grands du continents. Mais même en cas de nouvelle déception ce soir, Ramy Bensebaïni pourra rebondir sur le plan international, quand bien même furtivement, à l’occasion du tournoi international qu’organise l’Algérie dans une semaine dans le cadre des FIFA Series 2024.

La charnière centrale des Verts à la traine

Cette escapade à Alger lui offrira, ainsi, la possibilité de ressentir de nouveau la confiance de son responsable technique, en l’occurrence Vladimir Petkovic. La seule incertitude, à ce niveau, concerne la place dans laquelle le successeur de Djamel Belmadi compte l’utiliser sous le maillot vert de la sélection, à gauche, à son poste préférentiel, ou dans l’axe de la défense, en complément du peu rassurant Aïssa Mandi. Justement en parlant de Aïssa Mandi, ce joueur n’est pas dans une meilleure position que son compère dans la charnière centrale des Verts. Le défenseur de Villarreal a également disputé seulement trois rencontres depuis sont retour de la CAN, soit 125 minutes seulement de présence sur le terrain. Une chose est sûre, la charnière centrale de la sélection algérienne est à la traîne. Bensebaïni et Mandi ont manqué de nombreux matches avec leur club respectif depuis le retour de la Coupe d’Afrique des nations.

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