Si d’habitude le poste de président de la Fédération algérienne de football est plus que très convoité, lors de la prochaine élection il le sera davantage car il sera encore bien côté en indemnité par la CAF.
On peut d’ores-et-déjà dire qu’il y aura une véritable course vers le magot suite aux annonces faites par la Confédération africaine de football (CAF) d’augmenter les différentes allocations qu’elle soumettra lors de la prochaine Assemblée générale qui aura lieu le 10 octobre à Addis-Abeba.
C’est ainsi que l’allocation personnelle du président de chaque association-membre connaîtra une augmentation de 150%, où elle passera à 50 000 dollars/an. Le même montant sera attribué au président de la nouvelle association des clubs ; au moment où l’allocation du vice-président et des membres du Comité exécutif culminera désormais à 20 000 dollars/an de même que pour les deux conseillers du président, alors que celle des présidents des zones elle sera de 25 000 dollars/an.
Ce passage en mode rémunération va susciter de grands intérêts, surtout qu’auparavant les dirigeants se contentaient de per diem lors de leurs déplacements et de cadeaux, ainsi que des privilèges multiples en matière de transport, d’hébergement et autres.
Les associations-membres ne seront pas en reste, puisqu’elles verront leur subvention doubler, passant de 200 000 à 400 000 dollars/an.
Toutes ces augmentations et ce nouveau train de vie, signifient que la situation financière de la CAF s’est nettement améliorée par rapport à ce qu’elle l’a été il n’y a pas très longtemps.
Par ailleurs, la prochaine élection du président de la fédération algérienne de football, prévue début de l’année 2025, va susciter un grand intérêt qui, en plus du prestige, des avantages et du ‘’pouvoir’’ que peut procurer ce poste, l’alléchante allocation annuelle de 50 000 dollars US, soit l’équivalent de 6 600 000DA (selon le cours du jour en dollar).
Il est évident que tout ce package financier annoncé en année électorale de la CAF, dont l’assemblée générale élective est prévue en mars 2025, n’est pas innocent. Il va aiguiser les ambitions de certains, et s’assurer le cas échéant la réélection d’un Patrice Motsepe qui cache toujours son jeu en prévision de cette échéance.