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Algérie – Mercato – Joueurs étrangers : L’offre étrangère pour calmer le marché du joueur local ?

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Algérie Foot – Après avoir longtemps attendu, les clubs du championnat algérien, Ligue 1 Mobilis, pourront profiter de l’augmentation du nombre de joueurs étrangers par club.

Comme annoncé par africafootunited.com, la demande qui a été réclamée par la majorité des formations de l’élite a été adoptée, hier lundi, par le collège des entraîneurs des équipes d’élite en Algérie. Ainsi, après avoir augmenté la limitation d’âge, qui est désormais de 30 ans au lieu de 27 ans, les effectifs des clubs algériens de la première division auront, désormais, droit à deux licences supplémentaires, portant le total à cinq licences pour les joueurs étrangers parmi les 27 joueurs de l’effectif senior d’une équipe.

Néanmoins, cette mesure est assortie d’une condition essentielle : chaque club souhaitant bénéficier de ce droit devra justifier du montant total des salaires perçus par le joueur étranger pendant toute la durée de son contrat. Cette exigence vise à prévenir toute plainte potentielle auprès des instances internationales de la part des joueurs étrangers en cas de non-respect des termes de leur contrat par la FAF.

Modérer la « flambée » des salaires !

Cette disposition entre en vigueur dès ce mercato estival, devrait particulièrement avantager les clubs algériens financés par des entreprises publiques et surtout les équipes engagées dans les différentes compétitions continentales (MC Alger, CR Belouizdad, USM Alger et CS Constantine). Une bonne nouvelle également pour le marché du joueur local qui a enregistré une flambée d’indemnités contractuelles au point de faire réagir le président de l’un des plus riches clubs du championnat algérien, Charaf-Eddine Amara, président directeur général du Groupe Madar, principal pourvoyeur de fonds du CR Belouizdad. Il a dénoncé la flambée des salaires, plaidant pour une charte d’éthique pour le football professionnel. Il faut savoir que les paramètres du mercato local ont été sérieusement modifiés au point où des joueurs de qualité moyenne exigent des sommes faramineuses pour signer dans tel ou tel club, notamment ceux qui sont financés par des sociétés nationales.

34 000 euros pour Stéphane Aziz Ki, 70 000 euros pour Meziani

Après les arrivées de M’Bolhi, Belaïli… entre autres, les joueurs dits « première classe » se négocient à hauteur de 10 millions de dinars (plus d’un milliard de centimes) comme salaire mensuel. C’est-à-dire presque 70 000 euros par mois, soit un salaire annuel de 7 millions d’euros. L’autorisation d’engager 5 joueurs étrangers va peut-être calmer le marché du joueur local dans la mesure où la chance d’avoir des joueurs étrangers de qualité et à moindre coût est élevée.

A titre d’exemple, le CR Belouizdad qui a voulu recruter le milieu de terrain international du Burkina Faso, Stéphane Aziz Ki, avait formulé une offre de 34 000 euros par mois, soit moins de 500 millions de centimes. La moitié de ce qu’a exigé un joueur pour signer à la JS Kabylie. Il s’agissait, pourtant, de Tayeb Meziani un joueur qui n’a pratiquement pas joué la saison dernière avec le Club Africain. En plus, savoir choisir les bons joueurs africains pourrait permettre aux clubs acquéreurs de réussir une plus-value en cas de transfert vers l’étranger.

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