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Algérie/ligue 1 Mobilis : Le CSC gagne son bras de fer contre le CRB concernant Bouguerra

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C’est aujourd’hui que la ligue de football professionnel a tranché le bras de fer opposant le CS Constantine et le CR Belouizdad concernant le défenseur Aimen Bouguerra.

L’affaire déposée au niveau de la commission de qualification de la LFP a été renvoyée à deux reprises en raison de l’absence d’une des parties. Ce matin, les deux clubs ont été entendus au sujet du bras de fer et la commission de discipline, saisie par la CRQ, a donné raison au club Constantinois.

Qu’en est-il de l’affaire ?

L’affaire du latéral droit international A’, a vu le jour lorsqu’il le CSC a exprimé son désir de lever l’option d’achat contenue dans le contrat de prêt du joueur qui évoluait à titre de prêt. Les deux clubs se sont entendus à régler le dossier en date du 20 juin dernier. Le championnat Algérien venait juste de se terminer mais le CRB était encore en lice pour la finale de la Coupe d’Algérie face au MC Alger programmée le 5 juillet dernier.

Le 20 juin arrive et le dossier n’est pas bouclé, le CS Constantine et le CR Belouizdad, qui avaient fixé un montant pour régler l’affaire une fois pour toute, n’ont pas pris le soin de le faire dans les délais convenus.
Le CRB était affairé par la préparation de la finale alors que le CSC avait des problèmes internes qui ont précipité le départ du président du Conseil d’administration Abdelghani Gourari.

Contretemps

C’est lorsque les deux clubs allaient reprendre leur préparation d’intersaison que le problème est remonté en surface.
Le joueur a repris les entraînements avec le CSC mais après un tour de négociation salariale avec la nouvelle direction du club, il a pris ses affaires et a quitté le stage.
Bouguerra et son agent pensaient que la question de l’avenir du joueur dépendait uniquement du CRB, où Bouguerra est sous contrat jusqu’en juin 2026. Or, le CSC a un document qui atteste que Bouguerra peut-être son bien dès lors que le CRB touchera l’argent de la levée de l’option d’achat.

Le joueur a négocié avec le MCA

Pendant ce temps, le joueur et son agent négociaient avec d’autres équipes dont le MC Alger qui, en méconnaissance de cause, a sollicité son homologue du CRB pour racheter son contrat.

À ce moment, le CSC introduit une opposition au niveau de la LFP qui ouvre une enquête pour déterminer qui a tort et qui a raison. Aujourd’hui, il s’est avéré que c’est le club cher aux Sanafir qui avait raison. Il doit donc payer la somme convenue (on parle de 2 milliards de centimes) au club de Laâqiba. Sauf que le joueur s’est engagé avec un autre club et a informé cet après-midi qu’il ne souhaitait pas retourner à Constantine ni au CRB où le couloir droit de la défense affiche « full ».

Vers une vente concomitante

Il semble bien que la direction du CS Constantine n’est pas contre l’avis du joueur qui doit, toutefois, ramener le club qui le désire pour négocier la lettre de libération contre le montant de 4 milliards de centimes, soit le double de la prime fixée par le CRB pour vendre son joueur au CSC. Une véritable vente concomitante d’un joueur qui risque de se retrouver sans club si ses éventuels nouveaux employeurs n’acceptent pas le marchandage.


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