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Algérie : Karouf dénonce « la guerre dans les stades »

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MCA O. Akbou

C’est un (autre) entraîneur colérique qui se présentait mardi devant la presse à la fin du match de son équipe, l’O. Akbou champion du groupe Centre-est, face à Chelghoum Laid, en ligue 2 amateurs.
Mourad Karouf, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a vigoureusement dénoncé l’environnement dans lequel s’est déroulé ce match de football.

« Ce n’est pas possible comme les gens oublient ce qui s’est passé il y a une semaine avec la mort du jeune supporter du MCA, Yacine. Aujourd’hui, on apprend qu’il y a eu un mort à Mostaganem mais personne ne semble se soucier. Car, ce que nous venons de vivre aujourd’hui n’a rien à voir avec le football. C’est comme dans un film de guerre où tous les coups sont permis « , déclare l’ancien défenseur international de la JS Kabylie.

Pour l’entraîneur du club Akboucien, « nous avons vécu l’enfer Aujourd’hui. Pourtant, nous sommes venus avec une équipe composée de 9 espoirs. Nous sommes venus pour jouer un match de football, pas pour faire la guerre. Or, malgré la défaite nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Nous ne pouvons pas accéder aux vestiaires. », précise Karouf qui a fini par admettre que « nous avons facilité la tâche à l’adversaire. J’ai personnellement demandé à l’arbitre de nous faire perdre pour préserver les vies de nos jeunes joueurs. Ce n’était pas possible de faire autrement. Aujourd’hui, je dis et je répète nous avons laissé l’équipe de Chelghoum Laid gagner car nous n’avons pas d’autres solutions. »

L’entraîneur de l’O. Akbou interpellera la FAF, la famille du football, à agir devant tant de violence. « La FAF doit sévir. C’est le seul moyen pour endiguer le phénomène de violence qui tend à se généraliser et à durcir partout dans nos stades. S’il faut arrêter le football,eh bien on va arrêter. Parce que continuer à pleurer des jeunes qui vient au stade pour voir un match, ce n’est plus possible. »

Le cri de détresse de Karouf intervient trois jours après la sortie de son ancien équipier en sélection, Bilel Dziri qui, à partir d’Oran où son équipe affrontait le MCO dans un climat de guerre, a dénoncé la violence verbale et physique « qui provoque des morts dans nos stades ».

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