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Algérie – CAN-2025 (Éliminatoire) : Le terrain synthétique du CTN date de 2016

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les Verts Ryad Mahrez Houssem Aouar Ismaël Bennacer

Le terrain en revêtement synthétique sur lequel se sont entraînés les Verts au Centre technique national de Sidi Moussa en prévision du match contre le Libéria, date de 2016 et manquerait d’un bon entretien.

L’absence d’une communication claire et crédible de la part de la fédération algérienne de football au sujet des raisons exactes qui ont empêché les Ryad Mahrez, Houssem Aouar et Ismaël Bennacer de faire le voyage de Monrovia pour le match de la 2ème journée des éliminatoires de la CAN TotalEnergies – Maroc 2025 contre le Libéria, ce mardi (17h00), a ouvert la voie à toutes les spéculations possibles et imaginaires.

Sur les trois cas, deux, Mahrez et Aouar, auraient quitté le stage pour des raisons médicales, un terme bateau qui peut englober tout et rien en même temps. Cela peut aller de la plus basique des blessures à une intoxication alimentaire, en passant par une élongation, une contraction, et on ne sait quoi d’autre.

Pour le troisième, Bennacer, la FAF parle de blessure contractée lors d’une séance d’entraînement qui s’est déroulée au CTN de Sidi Moussa, sans aucune autre précision.

Ce qui a suscité là aussi des spéculations et des interrogations sur la teneur de cette blessure, d’autant que le milieu Rossoneri a dû être évacué vers un centre d’imagerie pour effectuer les examens nécessaires au moment où la sélection quittait le CTN en direction de l’aéroport pour s’envoler en direction de Monrovia.

Selon nos sources, parmi les raisons qui ont précipité cette blessure au genou, puisque c’est de cette partie de la jambe qu’il s’agit, c’est la nature du terrain sur lequel les Verts se sont entraînés, et surtout l’état de ce revêtement.

Pour ceux qui ne le savent pas, le CTN de Sidi Moussa dispose de trois terrains en gazon naturel, dont l’un est dédié exclusivement à la sélection A. Cette dernière peut également s’entraîner sur les deux autres, surtout depuis 2020 lorsque l’un de ces deux terrains est passé du synthétique vers l’herbe naturelle.

Reste donc le quatrième terrain, en synthétique, qui date de 2016, soit du temps de Mohamed Raouraoua où il a été refait complètement bénéficiant d’un gazon de 5ème génération. Toutefois, et comme tous les terrains y compris synthétiques, ce dernier a besoin d’un entretien bien soigné pour non seulement garantir sa pérennité, mais surtout ses qualités qui doivent toujours répondre aux normes de la FIFA (souplesse, absorption des chocs, rebonds du ballon, quotient de dureté, …).

D’après nos informations, ce terrain n’est pas entretenu et la machine qui sert justement à travailler l’herbe synthétique, avec un apport de gomme en caoutchouc, est en panne depuis un bon moment. Ce qui a rendu le terrain un peu plus dur, favorisant certains types de blessures, telles que les entorses de la cheville ou du genou et les lésions cutanées. D’où également le choix des chaussures adaptées.

D’où la question : est-ce que le terrain du CTN était bien indiqué pour l’entraînement ? Et si c’était le cas, quels aurait été le dosage et l’intensité des séances programmées sur ce revêtement ?

La nature particulière de la blessure de Bennacer, contractée en 2023 et qui lui a valu de passer sur le billard et de passer par une longue absence (8 mois), ponctuée par une intense phase de rééducation, fait qu’avant d’aborder les séances sur le terrain synthétique, le staff médical en collaboration avec le préparateur physique devaient prendre les précautions nécessaires, quitte à l’exempter de ces efforts si cela s’avère contre-indiqué.

Connaissant l’état d’esprit du joueur et son engagement, ce dernier ne pouvait ni tricher et encore moins refuser de s’adonner aux exercices programmés par le staff technique sur ce terrain, même si ses craintes étaient légitimes et qui se sont avérées, malheureusement, vraies.  

En attendant de connaître avec plus de précision la nature de cette blessure et le temps qu’il faudra pour le rétablissement du joueur, Bennacer devra s’armer de patience et d’un moral en acier, surtout que cette nouvelle tombe très mal au moment où il devait être transféré pour un autre club, quittant ainsi le Milan AC après cinq ans de bons et loyaux services.

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