Avec 43 sélections avec l’Algérie au compteur, Ramiz Zerrouki reste l’un des joueurs les plus difficiles à comprendre dans la hiérarchie des Fennecs. Ni sous Djamel Belmadi, ni sous Vladimir Petkovic le milieu de terrain n’a réellement livré une prestation de référence, ni sur le plan tactique, ni sur le plan technique.
Pourtant, il continue d’être installé dans le onze de départ au détriment de profils plus performants et plus en forme.
Le Roi des passes en retrait
Les chiffres sont implacables : 43 chances, aucune confirmation durable, aucune rencontre qui ait définitivement fait taire les doutes. Zerrouki n’a jamais réussi à montrer une valeur ajoutée claire, ni comme récupérateur, ni comme relayeur, ni comme dynamiseur du jeu.
Ses prestations se ressemblent toutes : prudentes et hésitantes. Pire encore : ses prises de risques mal maîtrisées mettent régulièrement la sélection en difficulté. Face à la Guinée, Zerrouki a frôlé la catastrophe : une passe totalement mal ajustée a failli devenir une passe décisive pour l’adversaire, une action qui aurait pu coûter cher à l’Algérie dans la course à la qualification au Mondial 2026.
Ce type d’erreurs n’est pas nouveau : son jeu vers l’arrière, lent et prévisible, a souvent exposé la défense algérienne.
Bentaleb et Titraoui lésés ?
La situation devient d’autant plus incompréhensible lorsque l’on regarde la concurrence directe. Nabil Bentaleb enchaîne les prestations solides avec le LOSC. Techniquement propre, agressif dans les duels et toujours juste dans ses choix, il apporte un équilibre précieux. À chaque fois que la sélection lui a fait confiance, il a répondu présent sans ambiguïté.
De son côté, Yassine Titraoui, titulaire en championnat belge, un niveau comparable à l’Eredivisie, enchaîne les matchs pleins et confirme chaque week-end sa maturité. Pourtant, malgré sa convocation lors du dernier stage, il n’a bénéficié que de 23 minutes contre le Zimbabwe. Une incompréhension totale au vu de son rendement en club et de la concurrence actuelle au milieu.
Le cas Feyenoord : un signal fort ignoré ?
À Feyenoord, Robin van Persie lui-même a tranché : Zerrouki n’entrait plus dans les plans. Résultat, renvoi en prêt au FC Twente, preuve évidente que le joueur ne répondait pas aux exigences d’un club qui vise l’Europe chaque saison.
Si Zerrouki peine à s’imposer durablement en club, pourquoi continue-t-il d’être considéré comme un titulaire possible en équipe nationale ?
Zerrouki l’intouchable
Si d’autres joueurs, comme Belaid, Benbout…, avaient commis des erreurs, ils auraient été immédiatement écartés ou relégués sur le banc. Tous les joueurs évoluent avec la peur de se tromper, conscients qu’une seule erreur peut leur coûter leur place dans le onze ou même dans la liste. Pourtant, Zerrouki, lui, conserve sa titularisation malgré des prestations insuffisantes et des erreurs parfois flagrantes, un statut qui défie toute logique sportive et exaspère supporters et observateurs.
L’obstination autour de Zerrouki, totalement injustifiable
Avec des performances aussi limitées, sa titularisation devient incompréhensible. Alors que l’Algérie dispose de milieux plus talentueux, dynamiques et capables d’apporter de la sécurité et de la créativité, le choix de maintenir Zerrouki sur le terrain semble aujourd’hui illogique et risqué.
Les supporters voient chaque match passer sous tension, frustrés de constater que les joueurs les plus performants restent sur le banc tandis qu’un milieu qui n’a jamais convaincu conserve sa place de titulaire contre vents et marées.






