Lucas Radebe, figure emblématique du football sud-africain, hausse le ton contre la direction actuelle de la SAFA. L’ancien capitaine des Bafana Bafana estime qu’il est temps pour le président Danny Jordaan de céder sa place pour insuffler un nouveau souffle à la fédération.
Lucas Radebe n’a pas mâché ses mots. Invité à commenter la situation actuelle de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), l’ancien défenseur de Leeds United a jugé nécessaire un changement radical à la tête de l’organisation. « La SAFA a besoin d’un changement de direction », a-t-il déclaré, avant de pointer du doigt le manque de transparence et de gouvernance.
Cette sortie intervient après que la SAFA a été auditionnée par la commission parlementaire des sports, des arts et de la culture, en raison de préoccupations liées à la gestion financière, au déséquilibre salarial entre sélectionneurs, ainsi qu’au manque criant de sponsors. Pour Radebe, la situation ne peut plus durer : « Je pense qu’il est grand temps que Danny parte », a-t-il classement lancé.
« Il faut donner une chance à d’autres »
Soutenant l’idée d’un renouveau, l’ex-capitaine des Kaizer Chiefs regrette que les anciens footballeurs soient souvent écartés du processus décisionnel. « Il s’agit avant tout de donner une chance à chacun. Rassemblons-nous, voyons qui peut relever le défi », a-t-il ajouté, en référence aux difficultés rencontrées par les figures du football souhaitant s’investir dans les instances.
Radebe, lui-même recalé dans sa tentative de briguer la présidence pour des raisons techniques, ne désarme pas : « J’ai toujours rêvé d’y retourner. J’ai toujours rêvé de faire partie du football sud-africain, à un stade où nous pouvons faire la différence et avoir un impact ».
Un appel à l’unité des anciens joueurs
Conscient des obstacles administratifs, Radebe appelle à l’unité des anciens internationaux pour faire bouger les lignes. « Je pense que le plus important, c’est que nous, anciens footballeurs, nous unissions, soyons d’accord et partagions la même vision », affirme-t-il. Selon lui, un changement est inévitable : « Je crois que cela arrivera, un changement se produira et je pense que ce sera bientôt ». Avec ce plaidoyer franc, Lucas Radebe relance le débat sur la réforme de la SAFA.