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Afrique du Sud : Abdeslam Ouaddou dénonce « une injustice » après son départ de Marumo Gallants

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Abdeslam Ouaddou n’est plus l’entraîneur de Marumo Gallants depuis quelques jours. Le technicien marocain a quitté son poste sur fond de rupture contractuelle. Il fustige une situation « injuste » et pointe les responsabilités du président du club sud-africain.

Nommé en mars dernier avec pour mission de sauver Marumo Gallants de la relégation en Premiership sud-africaine, Abdeslam Ouaddou a rempli son objectif. Pourtant, à peine la saison terminée, l’ancien international marocain a décidé de claquer la porte. En cause : l’incapacité du club à honorer les termes du contrat négocié.

« J’avais rendez-vous à Johannesburg avec mon président, et j’ai appris qu’il ne pourra pas payer le salaire que nous avons négocié à mon arrivée en mars », a-t-il confié dans l’émission Sports Night Amplified sur Metro FM. Initialement engagé pour deux saisons, Ouaddou s’est vu proposer une nouvelle offre assortie d’une clause jugée inacceptable. « Il m’a fait une offre avec une clause qui ne me plaisait pas, une clause très injuste », a-t-il expliqué.

Une clause de libération jugée abusive

Selon l’ex-entraîneur de Nancy, le cœur du litige porte sur une clause de libération d’un million de rands (environ 50 000 euros) exigée par le président Abram Sello en cas de départ anticipé. Une exigence que le technicien marocain rejette catégoriquement. « Je ne suis pas un joueur. On vend des joueurs, et on peut gagner de l’argent grâce à leur vente. En tant qu’entraîneur, on a des objectifs à atteindre, et à la fin de son contrat, on part », a-t-il confié.

Pour Ouaddou, cette clause constitue une injustice profonde. « Je pense que c’est complètement injuste que si vous avez de mauvais résultats, le club vous donne un ou deux mois de salaire pour vous licencier, mais si vous faites de bons résultats avec l’équipe, le club vous vendra pour 1 million de rands », a-t-il dénoncé, amer.

Un départ précipité, une communication rompue

Officiellement démissionnaire depuis le week-end dernier via un communiqué, Abdeslam Ouaddou affirme que le club était parfaitement informé de ses intentions. Pourtant, Marumo Gallants soutient le contraire et a même évoqué des menaces de poursuites judiciaires. Depuis sa démission, aucune discussion n’a été engagée entre les deux parties. « Je n’ai pas eu de retour depuis », concède Ouaddou, tout en assumant pleinement son choix.


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