Au moment où les trois anciens présidents de la fédération algérienne de football sont toujours mis en cause dans l’affaire de supposées mauvaises gestions des finances de cette instance, un indice est venu donner de l’espoir aux mis en cause.
Cela fait deux semaines, jour pour jour, que les deux ex-secrétaires généraux de la Fédération algérienne de football, Mohamed Saâd et Mounir Debichi, ainsi que l’ancien directeur de l’administration générale (DAG), Abdelghani Nekkache, sont sous mandat dépôt par le procureur de la république près la Cour d’Alger.
Ils sont les seuls, pour l’instant, à avoir été incarcérés parmi les 14 mis en cause dans le cadre de la plainte introduite par la fédération dans de supposées affaires de mauvaise gestion des finances et des deniers publics de cette instance.
Pour les autres, ils sont six anciens membres du bureau fédéral qui sont sous contrôle judiciaire et interdits de sortie du territoire national (ISTN), alors que les trois anciens présidents, Kheireddine Zetchi, Amara Charaf-eddine et Djahid Zefizef sont toujours en attente de comparaitre devant le juge d’instruction dans les tous prochains jours.
Les trois présidents auraient fait eux aussi l’objet d’ISTN, sans confiscation du passeport jusqu’à la fin de l’enquête et des audiences devant la justice.
Seulement, hier, tout le monde aura remarqué la présence du président du groupe Madar, Amara Charaf-eddine, à Doha à l’occasion de l’inauguration de la 1ère édition de l’exposition des produits algériens au Qatar.
Le patron de Madar mais également président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), faisait partie de la délégation emmenée par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, en présence du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, de l’ambassadeur d’Algérie au Qatar Salah Attia, du Cheikh Fayçal Ben Kacem Al Thani, président de la Ligue des hommes d’affaires qataris et du Ministre qatari de l’Environnement Abdullah Bin Abdulaziz Bin Turki Al Subaie.
Cette apparition de Charaf-eddine à cet événement qui réunit plus de 150 entreprises nationales, a été perçue comme une note d’espoir dans cette affaire qui a secoué le football algérien ces derniers mois, où beaucoup de spéculations ont circulé autour d’éventuels règlements de compte entre l’ancien clan de Mohamed Raouraoua, incarné aujourd’hui par Walid Sadi, l’actuel président de la FAF, et ses successeurs.
Une note d’espoir, c’est en tous les cas ce que souhaitent la famille du football national et les familles respectives des mis en cause qui ne comprennent pas pourquoi des hommes élus, bénévoles et à l’aise matériellement ainsi que sur le double plan social et professionnel soient entraînés dans la boue et que d’ex-responsables connus pour leurs honnêteté et intégrité soient détenus pour des actes de gestion.
