Un véritable quiproquo que cette affaire Bouguerra. Le latéral droit international A’, prêté la saison dernière par le CR Belouizdad au CS Constantine, ne voulait pas retourner chez les vice-champions d’Algérie sous prétexte qu’il avait bien été adopté par les Constantinois.
C’est alors que le club de Cirta décide de solliciter son homologue du CRB pour racheter son contrat. Après hésitations, Mehdi Rabhi accepte de le libérer sachant que le couloir droit de la défense de son équipe est bien fourni (Benayada et le jeune Azzi).
Aussitôt, le natif de bâton repart à Constantine où il a commencé les entraînements. Soudain, alors que l’équipe s’apprête à rallier la Tunisie pour le stage d’intersaison, Aimen Bouguerra décide de rentrer à Alger.
Le motif révélé par certains médias serait le salaire dérisoire que le CSC a proposé à l’ancien joueur du Paradou AC. À Alger, Bouguerra rencontre des dirigeants du MCA qui le convainquent de signer chez eux. Tout semblait conclu et l’annonce du transfert semblait imminente.
La direction de Hadj Redjem ayant négocié avec celle de Mehdi Rabhi qui a obtenu l’indemnité réclamée pour son joueur déjà cédé au CSC. Le Mouloudia d’Alger dépose le dossier de sa nouvelle recrue mais la LFP le rejette du fait que le joueur appartient au CSC.
C’est comme ça que l’affaire d’un transfert devient un cas disciplinaire après la signature d’une double licence. Aujourd’hui, la commission de discipline de la LFP devait siéger pour trancher le cas mais sans le représentant du CRB, parti en mission au Congo, l’affaire est renvoyée à l’audience de lundi prochain.