L'incontournable du football africain

Ligue 1 Mobilis : La VAR à la tête du coiffeur…

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Walid Sadi

Ce n’est point totalement un feuilleton tragi-comique. Mais, en Algérie, cela ne semble offusquer personne. Même pas ces clubs pénalisés par l’apport disproportionné de la vidéo assistance referee, la VAR pour les intimes.

Cette saison, l’équipe fédérale de Walid Sadi tenait coûte que coûte à introduire cette technologie que la FIFA compte déjà mettre au tiroir pour lancer une autre plus pointue et qui aide au mieux les arbitres. Le projet appartient à d’anciens dirigeants de la fédération mais c’est sous Sadi que le « secret professionnel » doit être levé: les hommes en noir ne seront plus seuls maîtres du jeu à onze, promet-on. Sauf qu’entre les paroles, qui s’envolent, et le terrain il y a un monde.

Aussi obscur que les affaires scabreuses d’un football algérien en perdition depuis qu’il a été confié à qui vous savez. Donc, Abid-Charef qui avait été trahi par la VAR du choc africain ES Tunis -Ahly du Caire, parce que la manipulation de la manette étant offerte à un certain Bakary Gassama, sera chargé en tant que vice-président de la CFA de mener à bien cette trouvaille.

En se lançant dès les quarts de finale de la coupe d’Algérie de la saison dernière à produire des images où il est démonté que telle action est litigieuse et l’autre ne l’était pas. Un test qui s’est passé presque sans faute même si le CS Constantine a crié au hold-up lors de son duel à Oran face au MC Alger, en demi-finale. Le club de la ville d’origine de Mehdi Abid-Charef s’est écrié mais après ce que ses fans ont provoqué en marge du match contre l’USM Alger, marqué par de graves dérapages, ses dirigeants ont fermé le jeu et leurs bouches laissant le soin à la loi divine faire son œuvre.


C’est donc avec un empressement sans équivoque que Mehdi Abid-Charef a mis en place sa stratégie qui, pourtant, dépendait du partenaire technique, la télévision publique, et technologique, Mediapart selon plusieurs sources locales. Celui-ci fournit les outils essentiels à la faisabilité de la VAR. Ouvrons une parenthèse pour rappeler que la FAF avait lancé un appel d’offres pour se doter de 8 stations, histoire de couvrir les 8 rencontres d’une journée de la ligue 1 Mobilis. Mais que, finalement, ledit appel d’offres n’a pas été gâté par les…offres libérant la voie à Mediapart qui avait une affaire à régler avec l’administration des douanes algériennes. À telle enseigne que le quart de finale retour de la coupe de la CAF, en avril 2024, entre l’USM Alger et Rivers United du Nigeria s’est jouée sans cet outil bloqué dans le port d’Oran une semaine avant ledit rendez-vous.

La parenthèse fermée, revenons à l’actualité de cette saison où ce n’est pas tous les matches qui bénéficient de la VAR. Des fois, la CFA annonce sa présence (à Khenchela lors de USMK-CRB, par exemple) mais finit par annuler la « couverture » sans fournir des explications. Des stades sont certes Blacklistés mais ce n’est pas cette raison qui peut empêcher la présence de la cabine de la VAR à Béchar, Magra où le 20-août d’Alger. Même des rencontres jouées à Hamlaoui stadium ne sont pas couvertes par cette technologie (match CSC- PAC, pour ne pas le citer).

Mieux, la CFA a pris en charge la couverture par la VAR du rendez-vous ASO Chlef- USM Khenchela, mardi, mais se dit incapable d’assurer celle du choc ASO Chlef- USM Alger, samedi prochain. C’est tout sauf un oubli. Peut-être bien que les arbitres de la rencontre en question (Bouab-Belhout- Benhamouda) soient plus avisés que l’outil technologique. Petit rappel pour dire que M. Bouab était arbitre VAR du derby algérois USMK-CRB au cours duquel le Chabab pouvait aspirer à un penalty en fin de match…
Même le coiffeur se perdait les cheveux dans cette coiffe à l’Algérienne.

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