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Asteras Tripolis : Claude Makelele dévoile les raisons de son départ

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Grèce Foot : Claude Makelele a quitté son poste d’entraîneur de l’Asteras Tripolis, en Grèce, après seulement trois matchs. En cause : des dirigeants voulant imposer leurs choix tactiques et sportifs. Quelques semaines après son arrivée, Makelele a décidé de se retirer, invoquant un non-respect des engagements initiaux. L’ancien milieu de terrain du PSG, âgé de 51 ans, se retrouve donc sans club, cinq ans après la fin de son expérience à la KAS Eupen en Belgique.

Dans une interview à London World, Makelele a expliqué que les dirigeants du club grec lui avaient promis un contrôle total sur les décisions sportives, mais qu’ils ont rapidement tenté d’interférer. « Ils m’avaient assuré que je serais seul maître des choix de l’équipe, même si je n’intervenais pas dans les transferts », a-t-il déclaré.

Lors de la victoire 3-1 de l’Asteras Tripolis face à l’Athènes Kallithea, où évolue l’ancien Marseillais Mathieu Valbuena, Makelele a révélé que les dirigeants lui avaient demandé de ne pas faire jouer Darnell Eric Bile, un jeune attaquant français de 18 ans, en raison de sa situation contractuelle. Bien que sous contrat jusqu’à la fin de la saison, Bile n’a pas encore accepté de prolonger, ce qui a déplu aux dirigeants.

« Ils ont insisté pour que je laisse un joueur clé sur le banc », raconte Makelele. « Ce jeune a un salaire d’amateur, mais c’est le meilleur de l’équipe. Je l’ai fait entrer pour vingt minutes, il a délivré deux passes décisives, et nous avons gagné. Les dirigeants ne voulaient pas qu’il joue parce qu’il n’avait pas signé un nouveau contrat. »

Fidèle à sa réputation d’homme de caractère, Claude Makelele a conclu en affirmant qu’il ne pouvait accepter de telles interférences : « J’adore mon métier, mais je refuse qu’on me dicte mes décisions. Le football, c’est une affaire de passion, de tactique et de compétence. Bien sûr, les données ont leur place, mais elles ne remplacent pas l’essence même du jeu. Il y a des enfants qui rêvent de ce sport, on ne peut pas tout acheter », a conclu l’ancien entraîneur de Bastia.


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