Le technicien ivoirien était présent hier à Abidjan lors du Symposium des entraîneurs. Emerse Fae dans son exposé est revenu sur ses conditions de travail après que l’on lui ait confié l’équipe encours de compétition.
Au terme d’un parcours surréaliste, la Côte d’Ivoire a réussi à remporter à domicile, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. Après la 3e journée de la phase de groupes, Emerse Fae s’était vu confier l’équipe par la fédération ivoirienne de football, consécutivement à la démission de Jean-Louis Gasset. Fae n’a plus perdu le moindre match, jusqu’à soulever le titre.
Hier à Abidjan lors du Symposium des entraîneurs de la CAF, un séminaire dédié à l’étude de l’impact de la CAN 2023 sur le football africain, Fae est revenu sur cette aventure magnifique à la tête des Éléphants, mettant en avant le rôle clé de son président de fédération, Yacine Idriss Diallo: « La chance que j’ai eue, c’est que le Président (Idriss Diallo), une fois qu’il m’a donné l’équipe m’a fait confiance. Il m’a laissé travailler comme je voulais. Il ne m’a pas imposé des joueurs, il ne m’a pas dit tel doit jouer. Il ne s’est pas immiscé dans mon travail. La seule chose qu’il m’a demandée, c’est de gagner la CAN. J’ai eu les mains libres et ça m’a facilité le travail. Ça donne le résultat que vous savez », a confié Emerse Fae.
Une déclaration qui témoigne de l’importance pour les dirigeants africains de laisser bosser les sélectionneurs, afin qu’ils soient entièrement responsables des résultats sur le terrain, un exemple pour à suivre.