Ce vendredi 6 septembre 2024, dans un contexte particulièrement tendu, la Belgique affrontera Israël lors de la première journée de la Ligue des Nations, groupe A, Ligue 1.
Un duel hautement symbolique qui ne se déroulera pas sur le sol belge mais bien en Hongrie, au Nagyerdei Stadion de Debrecen. Cette délocalisation est une conséquence directe de l’incapacité des autorités à garantir la sécurité d’un tel événement, en raison des tensions liées au conflit israélo-palestinien.
Le match Belgique – Israël pour cette journée est déjà très attendu, en raison de son contexte particulier. C’est même la raison pour laquelle l’Union Royale Belge de Football, après consultation des instances compétentes, a donc pris la décision de déplacer cette rencontre à Debrecen. Ce choix est le reflet d’une situation diplomatique et sécuritaire complexe, qui dépasse le cadre purement sportif.
La Belgique, une suprématie à conserver
L’équipe nationale de la Belgique, forte de ses précédentes confrontations avec Israël, compte bien imposer sa suprématie une nouvelle fois. En effet, les Diables Rouges ont remporté chacune des quatre dernières rencontres face à cet adversaire, leur dernière victoire remontant à octobre 2015 sur un score de 3-1.
Par ailleurs, après un Euro décevant, où elle avait été éliminée en huitième de finale par la France (0-1), la Belgique aborde cette Ligue des Nations avec la ferme intention de redorer son blason. Lors de ses deux dernières sorties, l’équipe dirigée par Domenico Tedesco avait alterné les performances : une victoire contre la Roumanie (2-0) suivie d’un match nul contre l’Ukraine (0-0).
Désormais, dans ce groupe particulièrement relevé, comprenant également la France et l’Italie, les Diables Rouges devront démontrer leur capacité à se hisser au niveau des grandes nations du football.
Israël veut surfer sur sa dynamique enclenchée
Israël, de son côté, reste sur une victoire éclatante en amical face à la Biélorussie (0-4) en juin dernier, à Budapest. Cependant, cette performance ne doit pas masquer les récentes difficultés de la sélection dirigée par Ran Ben Shimon.
Israël a en effet essuyé des défaites cinglantes face à l’Islande (1-4) en demi-finale des barrages pour l’Euro et contre la Hongrie (3-0) lors d’un match sans enjeu. Avec quatre défaites lors de ses sept dernières sorties, l’équipe israélienne sait qu’elle devra redoubler d’efforts pour espérer inquiéter la 6ème nation mondiale.
Sur le plan sportif, la Belgique, emmenée par ses cadres tels que Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku, abordera ce match avec confiance, forte de son statut et de son historique face à Israël. Pour les Bleu et Blanc d’Israël, le défi est immense, mais la dynamique récente, symbolisée par leur succès face à la Biélorussie, pourrait leur permettre de créer la surprise.
Belgique – Israël, un match au-delà de l’enjeu sportif
Au-delà de l’enjeu sportif, ce match s’inscrit dans un cadre politique tendu, ajoutant une dimension particulière à cette confrontation. Les autorités belges avaient jugé « impossible » l’organisation de cette rencontre sur le sol national, en raison des risques liés au contexte géopolitique.
Ce climat, mêlant diplomatie et sport, fait de cette rencontre un événement majeur de cette première journée de la Ligue des Nations, où tous les regards seront tournés vers Debrecen.
Les Diables Rouges réussiront-ils à maintenir leur invincibilité face à Israël ? Réponse ce vendredi, dans un stade hongrois sous haute surveillance.
