Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a honoré, ce mercredi 14 août, les médaillés olympiques de Paris 2024, leurs encadrements et leurs familles. L’occasion d’appeler à rehausser davantage les ambitions du sport algérien à l’avenir.
Contrairement aux fois précédentes, la cérémonie consacrée aux athlètes algériens médaillés d’or aux Jeux Olympiques de Paris 2024 a eu au niveau de la présidence de la République, au palais d’El-Mouradia, et non pas au Palais du peuple comme le voulait la tradition.
Il faut dire que le timing, soit la veille de la campagne électorale, et les engagements du Président Abdelmadjid Tebboune, ont fait que cet hommage rendu à la gymnaste Kaylia Nemour, à la boxeuse Imane Khelif et à l’athlète Djamel Sedjati se déroule un peu plus dans l’intimité et la convivialité que sait entretenir le chef d’Etat.
D’ailleurs, les athlètes et leurs familles respectives ainsi que leurs encadrements, étaient plus qu’heureux, fiers et honorés qu’ils soient reçus dans un lieu aussi symbolique.
C’était aussi l’occasion pour le Président Tebboune de réitérer ses félicitations aux lauréats et ses encouragements à tous les sportifs qui ont défendu et défendent les couleurs nationales, tout en appelant à rehausser les ambitions de ce secteur et viser d’autres consécrations à l’avenir. Mieux encore, le premier magistrat du pays a souhaité à ce que non seulement les athlètes maintiennent le cap, mais redoublent d’efforts pour rééditer leurs performances, d’autant que les pouvoirs publics, à leur tête le président de la République, sont toujours disponibles à mettre les moyens nécessaires pour garantir la réussite.
D’ailleurs, lors de la campagne électorale, qui débutera ce jeudi 15 août, le secteur de la jeunesse et des sports sera lui aussi au centre des intérêts et des préoccupations des candidats du 7 septembre. Le président Tebboune, qui a œuvré durant son premier mandat pour offrir un cadre serein et épanouissant au mouvement sportif national et veillé en personne à la finalisation de plusieurs projets d’infrastructures sportives de grande envergure, à l’image des nouveaux stades, sera plus enclin à poursuivre cet effort gouvernemental, en tirant bien évidemment les leçons des cinq premières années.
Tout en respectant le jeu démocratique, un deuxième mandat du président Tebboune serait logique pour parachever les programmes déjà engagés, démarrer d’autres et assurer une stabilité dans la gouvernance, surtout que le secteur des sports et de la jeunesse quête d’assoir une véritable politique sur le moyen et long terme portée par des compétences à tous les niveaux.
Les enjeux sont immenses et le sport, bien évidemment, tient une place plus qu’importante dans la stratégie géopolitique du pays. Les affaires d’Imane Khelif et de Djamel Sedjati lors des Jeux de Paris rappellent, un tant soi peu, que les sportifs algériens ont non seulement un rôle à jouer, mais doivent être bien protégés et encadrés dans leurs missions à mettre très bien haut l’emblème national.
