Basketball : Le meilleur marqueur des Bleus lors des Jeux Olympiques de Paris, Victor Wembanyama, a lancé des fleurs à ses coéquipiers malgré la défaite devant la Team USA samedi. Le joueur des Spurs pense qu’il y a de quoi rêver au sein de cette équipe de France de basket.
La France a été battue samedi en finale du tournoi de basket-ball par les États-Unis 98-87. Victor Wembanyama a marqué 26 points à lui seul. Bien que triste, le joueur âgé de 20 ans est fier de ses coéquipiers. « Nous allons profiter de l’instant présent. C’est formidable. Je suis fier de mes coéquipiers. Je suis fier d’avoir fait ce que nous avons fait ici en France devant nos supporters. Je vais laisser tout cela s’imprégner et prendre conscience de ce qui se passe », a-t-il laissé entendre après la finale.
Véritable homme fort de l’équipe de France dans la compétition avec 15.8 points et 9.7 rebonds en moyenne sur l’ensemble du tournoi, Victor Wembanyama a reconnu l’apport très important de ses coéquipiers dans ce parcours exceptionnel. « Ce soir, j’ai marqué des points. Lors des matches précédents, la défense était trop concentrée sur moi. Mes coéquipiers ont fait du bon travail en prenant leurs responsabilités. Isaia (Cordinier), Guerschon (Yabusele), Mathias (Lessort)… Ils ont été incroyables pendant toute la phase éliminatoire. C’est avec ça qu’on s’est épanoui ».
Un avenir meilleur pour l’équipe de France
Le jeune basketteur voit un avenir radieux pour l’équipe de France. Avec l’arrivée de nouveaux jeunes joueurs, notamment Risacher, Sarr, Traoré…), il pense déjà à la revanche en 2028 à Los Angeles. « J’apprends et je m’inquiète pour les adversaires dans quelques années. La NBA, la FIBA, tout le monde… C’est clairement un processus lent », reconnaît-il.
« Bien sûr, l’Europe rattrape un peu son retard et, comme je l’ai dit, ce n’est pas acquis. Nous n’aurons peut-être jamais d’autre chance, mais ils n’en auront peut-être pas d’autres non plus. Personne ne sait ce qui va se passer. Ce qui est sûr, c’est que nous nous développons. Le basket se développe ici. », pense Victor Wembanyama