Le club Rossonerri devient le premier parmi les grands clubs européens à introduire une politique de maternité innovante pour ses joueuses et son personnel, en leur offrant des protections pendant la grossesse.
La question de la maternité dans le football n’échappe pas aux velléités capitalistes de certains dirigeants de clubs chez les femmes. La plupart du temps, le moment de la maternité est l’un des plus stressant chez les joueuses qui en général, voient leurs contrats subir des révisions à la baisse, du fait de l’indisponibilité conséquente à la maternité. Une situation qui d’un certain point de vue, sonne comme une injustice pour ces femmes dont le seul crime est d’avoir décidé de donner la vie à travers l’enfantement. Au Milan AC, une nouvelle réforme est désormais en vigueur, afin de protéger la femme de cette discrimination.
Une nouvelle politique de maternité pour ses joueuses
En effet, dans sa volonté d’assurer la sécurité de ses joueuses et de limiter cette forme de discrimination, le club a introduit une réforme dans les contrats chez les femmes. Ainsi désormais à la section féminine du Milan AC, les joueuses bénéficieront automatiquement d’une prolongation de contrat d’un an aux mêmes conditions si leur contrat expire pendant la saison où elles tombent enceintes. Outre cela, le club leur fournira également des services de garde d’enfants pendant leurs activités sportives et couvrira les frais de déplacement (vols et l’hébergement) pour l’enfant de la joueuse et un accompagnateur.
Cette réforme est à coup-sûr la bienvenue dans et salutaire pour les joueuses, car elle est le prolongement d’autres avantages déjà existants dans le football féminin. En France par exemple, les clubs féminins ont ratifié au mois de mars dernier une convention collective visant à garantir « un maintien de rémunération, sans condition d’ancienneté ni jour de carence, lorsqu’une joueuse se trouve en arrêt de travail ou en congés maternité ». Une convention qui venait renforcer les mesures prises par la FIFA en 2021 en direction des femmes; cette année là, la FIFA imposait à ses 211 fédérations membres un congé maternité « d’au moins 14 semaines » pour les joueuses, rémunéré « au minimum les deux tiers du salaire contractuel », ainsi qu’un congé d’adoption. Le Milan AC avec cette nouvelle réforme, devient donc pionnier en la matière, mais surtout un modèle tant sur le plan national en Italie, qu’international.