Ahmed Abdelkader a été sacré champion d’Afrique pour la deuxième année de suite avec Al Ahly SC. Il a dédié ce trophée à son coéquipier, Ali Maâloul, absent pour blessure.
Tenu en échec à Rades (0-0), Al Ahly a fait la différence lors de la réception de l’Espérance Sportive de Tunis, samedi soir, sur le score d’un but à zéro pour soulever son deuxième titre de Ligue des champions de la CAF. Il avait été déjà sacré l’année dernière face au Wydad Casablanca.
Dans une déclaration accordée au site officiel du club, l’ailier gauche égyptien a souligné l’impact de l’absence d’Ali Maâloul, blessé à l’issue de l’aller. « Maâloul nous a manqué dans cette finale. On lui offre le titre. Nous avons aimé qu’il soit avec nous sur le terrain. Prompt rétablissement à lui et on attend son retour avec impatience », a-t-il lancé.
« La tension était grande malgré le but rapide. Dieu merci que nous avons marqué et réussi à garder nos cages inviolées jusqu’au coup de sifflet final. Nous avons été récompensés pour nos efforts tout au long du tournoi », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « C’est le titre des supporters. Je les remercie infiniment pour leur soutien inconditionnel. »
S’il est couronné pour la deuxième fois de sa carrière, Ahmed Abdelkader rappelle que d’autres ont en remporté jusqu’à six, faisant référence à Rami Rabia, joueur le plus titré de la compétition. « Je suis parmi les joueurs les moins titrés. J’en compte deux avec une finale perdue alors que certains ont en remporté six, à titre d’exemple. C’est une bonne génération de joueurs qui a tout donné pour le club et qui mérite le respect », a-t-il souligné.
Ahmed Abdelkader s’est finalement projeté sur l’avenir : « Il nous reste beaucoup de trophées à disputer dont la Premier League égyptienne et la Supercoupe d’Afrique. Ce sont des titres importants, mais celui de la Ligue des champions reste mon préféré », a-t-il conclu.