INFO AFRICAFOOTUNITED – Sami Gafsi a peut-être évoqué des raisons personnelles et familiales le poussant à quitter ses fonctions d’entraîneur de l’US Tataouine. La vraie raison est autre. La crise financière aiguë que traverse le club depuis le début de la saison l’a poussé vers la porte de sortie.
“Tout début a une fin. Pour des raisons personnelles et familiales, fin de l’expérience avec l’Union Sportive de Tataouine”. C’est en ces termes que Sami Gafsi a annoncé, mardi tard dans la soirée, son retrait de ses fonctions d’entraîneur de l’Union Sportive de Tataouine. Une annonce faite sur page Facebook.
Renseignement pris auprès d’une source bien informée : la véritable raison du départ de Sami Gafsi est d’ordre financier. Le club traverse, en effet, une crise financière aiguë depuis le début de la saison. Des difficultés financières qui ont fait que Sami Gafsi ne peut imposer la discipline aux entraînements à des joueurs qui réclament encore et toujours leurs arriérés.
Déjà durant la trêve d’un mois de championnat, la reprise prévue le 15 mars dernier a été reportée plus d’une fois. Pour rappel, le staff technique, les joueurs et même les fournisseurs réclamaient leurs arriérés, ce qui avait amené la direction du club à remporter la reprise plus d’une fois et l’équipe n’a pu profiter de la trêve pour effectuer la préparation.
Un peu plus de deux mois après, la situation n’a pas vraiment changé. Les subventions de l’Etat, même si elles sont versées, c’est toujours avec un certain retard et ce n’est jamais assez pour couvrir les dépenses de l’équipe première de football. De plus, la société pétrolière installée dans la région n’a pas toujours versé ses subventions habituelles.
Au dernier match disputé samedi dernier à domicile pour le compte de la 10e journée de la phase du Play-out, l’US Tataouine a été tenue en échec par l’ES Métlaoui (0-0). En dépit de sa crise financière aiguë, l’US Tataouine clôture la troisième marche du podium avec 18 points au compteur à seulement trois points de retard par rapport au leader cabiste. Cela n’a pas empêché Sami Gafsi de claquer la porte.