Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) a accordé une interview à la télévision France 24 à Rabat au Maroc; Patrice Motsepe y a notamment apporté des précisions sur l’enquête actuellement encours contre Samuel Eto’o, le président de la Fédération Camerounaise de Football.
Rien ou presque n’a réellement fuité sur ce à quoi l’on devrait s’attendre pour Samuel Eto’o, le président de la FECAFOOT. L’on se souvient encore qu’en Août dernier, la CAF annonçait avoir ouvert une enquête sur des affaires de matchs truqués et autres comportements inappropriés qui engageaient la responsabilité du Président de la Fédération Camerounaise de football, ceci à la demande de nombreux acteurs du football camerounais. En mars dernier, Samuel Eto’o avait riposté en menaçant à son tour de porter plainte contre la CAF pour cause de diffamation, car n’ayant pas encore été entendu. Si l’on n’a toujours pas de nouvelles de la plainte Samuel Eto’o contre la CAF, on sait néanmoins que lui il a finalement été convoqué et entendu par la CAF le 17 avri 2024, et le verdict reste attendu. Mais avant cela, le président de la CAF a été interpellé sur la question et a bien voulu apporter des précisions.
Légende, mais pas au dessus de la loi !
Patrice Motsepe a d’abord bien voulu rassurer sur la nature du sujet traité. Le sud-africain a tenu à préciser que Samuel Eto’o reste une personnalité de premier rang dans le football, eu égard à son passé glorieux sur les terrains : « Il faut savoir faire la part des choses. D’un côté, Samuel Eto’o sera toujours un joueur de football dont nous avons été très fiers, qui a été parmi les plus talentueux. Et je continuerai d’être fier de ce qu’il a réussi à faire sur les terrains; ça c’est un premier point. » a rappelé Motsepe. Le patron du football africain a par la suite relevé que nul n’était au dessus des lois, car elles sont applicables à tous : « Mais il faut aussi considérer ces allégations non seulement par rapport à Samuel Eto’o, mais par rapport à d’autres, et l’aspect critique du côté de la CAF, c’est que nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque allégation et chaque accusation. Nous devons le faire de manière éthique, en conformité avec les principes mondiaux, à savoir la présomption d’innocence… Il ne s’agit pas que de football, il s’agit de ce qui se passe dans toute l’Afrique et le monde. Personne, moi le premier entant que Président de la CAF, Personne n’est au dessus de la loi. La décision doit être dictée non seulement par ce qui se passe pendant l’audience, mais aussi par les règles de la CAF et de la FIFA. » a conclu Motsepe.
Il faudra donc continuer de garder patience pour avoir le verdict final au sujet de Samuel Eto’o, qui comme tout citoyen a droit à un procès juste et équitable ainsi qu’à la présomption d’innocence jusqu’à preuve de contraire.