Inauguré en 2019, le Stade Malouzini est aujourd’hui dans le collimateur de la CAF. A l’instar des infrastructures interdites d’accueillir les matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 en juin prochain, l’antre des Coelacanthe pourrait être le prochain sur la liste. Si rien n’est fait à temps, la dure sentence pourrait tomber.
Quelques mois après les derniers travaux de rénovation réalisés en septembre 2023, le Stade Malouzini de Moroni ne répond toujours pas aux normes de la FIFA. Après les derniers matchs joués dans cette enceinte, instruction a été donnée à la faitière du football Comorien de remédier aux insuffisances observées. Mais jusqu’à présent, c’est le statu quo. Pourtant, les choses auraient pu bouger. Comment en sont-ils arrivés à cette situation, Said Ali Said Athouman s’explique. « Nous avons entrepris la pose d’environ 6000 sièges et la mise aux normes des vestiaires », déclare le patron du football Comorien dans les colonnes de Comores Football. Cette initiative a été prise suite à la première mise en garde de la CAF.
« Après notre dernier match contre la Zambie (9 septembre, ndlr), il nous a été demandé d’améliorer l’état de la pelouse pour qu’elle puisse accueillir des matchs officiels, mais aussi d’acquérir de nouveaux bancs de remplaçants et des bancs pour les officiels », rappelle le président de la FFC. Mais à la grande surprise de tous, rien n’est fait. Sentant le danger poindre à l’horizon, une réunion d’urgence a été entreprise samedi dernier, et a abouti à la mise en place d’une commission mixte qui va superviser les travaux. Hier, les membres de cette commission étaient en visite d’inspection sur les installations du Stade Malouzini.
« Ainsi, nous pourrons anticiper et apporter si besoin des corrections et des améliorations », a ajouté Said Athouman. Il faut rappeler que les Comores disposent d’un peu de temps, car ne jouant pas les deux prochains matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde à domicile.