La Fédération palestinienne de football (PFA) a soumis une proposition visant à aborder les violations graves en matière de droits de l’homme commises par Israël.
Elle déplore aussi la participation au championnat israélien de football, avec la complicité de la Fédération Israélienne de Football (IFA), d’équipes sises dans le territoire d’une autre association membre. La PFA envisage d’ajouter à l’ordre du jour du Congrès la proposition en vue du Congrès de la FIFA prévu le 17 mai 2024 à Bangkok (Thaïlande). Selon la Fifa, les Palestiniens demande d’adopter, avec effet immédiat, des sanctions adéquates à l’encontre des équipes israéliennes (clubs et sélections nationales) en raison des violations du droit international résultant de l’occupation israélienne en Palestine, en particulier à Gaza, de Traiter, sans délai, l’infraction aux Statuts de la Fifa commise par l’IFA en lien avec la participation au championnat national d’équipes se trouvant sur le territoire d’une autre association membre (Palestine) et de Traiter les manquements répétés de l’IFA relatifs à la mise en œuvre d’initiatives de lutte contre la discrimination et le racisme, dans les domaines soumises à sa juridiction.
La PFA s’appuie sur les statuts de la Fifa
La PFA a également mis en évidence la destruction des infrastructures footballistiques à Gaza et en Cisjordanie par l’entité sioniste, ainsi que le refus d’Israël de permettre la libre circulation des joueurs palestiniens. La Fédération algérienne de football, irakienne, jordanienne, syrienne et yéménite ont apporté leur soutien à la proposition de la Fédération palestinienne de football (PFA). L’instance faîtière du football palestinien s’appuie sur les statuts de la Fifa, qui s’engage à «respecter tous les droits de l’homme internationalement reconnus» (article 3 des Statuts de la FIFA), «Toute discrimination d’un pays […] ou d’un groupe de personnes» pour quelque raison que ce soit «est expressément interdite, sous peine de suspension ou d’exclusion» (article 4 des Statuts de la Fifa, l’ensemble des engagements de la Fifa inscrits dans sa politique en matière de droits de l’homme.
Au moins 92 footballeurs tués à Gaza
Droits de l’homme visant à respecter les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations Unies, l’ensemble des autres droits humains internationalement reconnus et le droit humanitaire international […] et «reconnaît comme membre une seule association par pays» (article 11, alinéa 1 des statuts de la Fifa), qui affirment que «Les associations membres et leurs clubs ne sont pas habilités à jouer sur le territoire d’une autre association membre sans l’autorisation de celle-ci» (article 71, alinéa 2 des statuts de la Fifa)… Depuis le début de la guerre menée par Israël à Gaza, plus de 39 000 civils ont été tués, dont pratiquement la moitié sont des enfants en plus de 73 300 blessés. Au 11 mars 2024, au moins 92 footballeurs, dont 23 jeunes adolescents, ont été tués. Mohammad Khattab, arbitre de la FIFA, ainsi que l’ensemble de sa famille, ont été tués à Gaza.
