Le tirage au sort de la Coupe du Monde, effectué ce vendredi, n’a pas réservé la moindre faveur au Cap-Vert. Pour sa toute première participation au Mondial, la sélection insulaire a hérité d’un groupe H d’une redoutable complexité, composé de l’Espagne, de l’Uruguay et de l’Arabie saoudite.
Un baptême du feu pour les Requins Bleus
Pour une nation qui découvre enfin la plus prestigieuse compétition mondiale, le défi est immense. Tomber sur l’Espagne, championne du monde 2010 et habituée des grands rendez-vous, représente un test de très haut niveau. L’Uruguay, double champion du monde et réputé pour son intensité physique comme pour sa culture tactique, incarne une menace constante. Quant à l’Arabie saoudite, régulièrement qualifiée et capable de coups d’éclat comme sa victoire historique contre l’Argentine en 2022 elle ne se présentera pas en simple figurante.
Un groupe à la fois relevé et inspirant
Si la tâche s’annonce ardue, le Cap-Vert peut toutefois aborder ce défi avec ambition. La sélection a déjà prouvé sa capacité à surprendre sur la scène continentale, notamment lors de plusieurs CAN réussies. L’équipe emmenée par un collectif solide et discipliné espère jouer crânement sa chance, profiter de l’effet de surprise et marquer les esprits.
Quelles que soient les difficultés, cette participation reste un événement majeur pour le football cap-verdien. Affronter de telles nations offre une vitrine exceptionnelle, un apprentissage précieux et une opportunité unique d’écrire une page inédite de son histoire sportive. Le Cap-Vert sait qu’il n’aura rien à perdre et tout à gagner. Dans ce groupe H relevé, chaque match sera une bataille et peut-être le début d’une aventure mémorable pour Bubista et ses hommes.
