Environ 900 journalistes ont été soumis à un contrôle de sécurité exceptionnel à l’entrée du Kennedy Center, ce vendredi à Washington, retardant l’accès de la presse à la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du Monde 2026. La présence du président américain, Donald Trump, a entraîné un renforcement inédit du dispositif.
Dans un froid glacial et sous une neige fine qui recouvrait les abords du Kennedy Center, les professionnels des médias ont dû patienter longuement avant de pénétrer sur le site du tirage au sort. Les agents chargés de la sécurité ont procédé à la fouille systématique des sacs des quelque 900 journalistes accrédités, un contrôle jugé « inhabituel » par plusieurs correspondants présents sur place.
Cette procédure, imposée par les autorités américaines, a provoqué de longues files d’attente et un ralentissement général dans l’installation des médias au sein de la salle. Certains journalistes n’ont pu rejoindre la zone de presse qu’à quelques minutes du début des activités officielles.
La présence du président Trump, raison principale du dispositif
Si les contrôles lors des grandes cérémonies sportives sont monnaie courante, l’atmosphère était cette fois bien différente. La participation annoncée du président Donald Trump au tirage au sort a obligé les services de sécurité à appliquer un protocole renforcé, comparable à celui des grands événements politiques.
Détecteurs manuels, fouilles méticuleuses, vérification approfondie du matériel audiovisuel : rien n’a été laissé au hasard. Des officiers supplémentaires ont été déployés aux différentes entrées du Kennedy Center, transformant temporairement le lieu en véritable zone sous haute surveillance.
